journée douce

Journée douce, hier. Sûrement que la perspective de faire un meeting le soir m'a mise dans des dispositions humainement viables. Le meeting NA est à une heure de route de chez moi. Deux heures de meeting, une heure aller, une heure retour (en métro), ça gruge une soirée entière. Et moi, "perdre" une soirée...ce n'est pas tellement envisageable, même si j'adore ce meeting (beaucoup de souffrance, mais beaucoup d'amour, et mon meilleur ami, toujours là, fidèle...). Je vais probablement en faire un autre ce soir, dans mon quartier, AA celui-là (je n'y suis jamais allée), 15 minutes de marche; il FAUT que je me trouve un meeting d'appartenance au plus sacrant. Ma folie d'avant-hier me fait réaliser que je ne peux pas faire les choses complètement à ma manière (malheureusement), que je dois compter sur les autres, et approfondir des liens de fraternité dans le cadre d'un groupe de rétablissement, AA ou NA, le plus vite possible et le plus sérieusement possible (comme je le faisais avant). Je ne peux pas me permettre de jouer avec le feu plus longtemps. J'ai assez étiré la corde comme cela. Je ne veux pas poser de gestes regrettables, ou dire des choses que je ne serai pas capable d'assumer, qui me rendront misérable. La santé mentale, lorsque ça commence à se détraquer, on ne sait jamais où, comment et quand ça va finir. Je le sais, je l'ai vécu. J'aimerais arrêter complètement les antidépresseurs, vivre complètement "à jeun". Mais pour cela, je dois passer à l'action. Mais c'est tellement facile de procrastiner....Toutes les raisons sont toujours tellement bonnes pour procrastiner....et aucune n'est réellement honnête! Il me reste deux jours de congé. Je recommence le boulot le 4 janvier. C'est vraiment intense à quel point le temps passe trop vite lorsqu'on est en vacances (même si j'ai vécu des moments rock & roll émotionnellement)...mais cela ne peut pas durer toujours, non?

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