jamais confortable à 100% dans son corps, dans sa tête

Six jours de travail qui sont devant moi, pas un petit moment de répit... Une chose à la fois, chaque chose en son temps, nous sommes lundi matin, tout paraît plus difficile, plus insurmontable en début de semaine. Il faut juste reprendre un rythme de croisière, se mettre en mouvement. Parfois, je me dis qu'il serait bien que je n'aie plus besoin de travailler (tellement d'autre chose à faire dans la vie, non?), mais je m'enlève vite cette idée de la tête parce que je suis un peu superstitieuse et je ne veux pas tenter le diable. Et si, par exemple, ma tendinite à l'épaule s'aggravait (ce qui semble réellement le cas) et que je sois obligée d'être en arrêt de travail pour une couple de semaines, une couple de mois? Non, je ne dois pas tenter le diable et demander à l'univers (...) un repos, des vacances ou quoi que ce soit qui y ressemble. Je me sens responsable, au bureau, je ne voudrais tellement pas mettre mon département, mes collègues, dans la merde. Mon épaule me donne quand même du souci, nonobstant tout le reste. Les douleurs empirent vraiment depuis une semaine; pourtant, j'avais pu commencer quelque exercices très légers durant le temps des fêtes (je n'avais pas vraiment de douleurs, sauf lorsque je levais le bras vers le haut et de côté), ce qui avait augmenté la mobilité du bras, mais maintenant, jusqu'à ma rencontre avec mon médecin généraliste mercredi, je m'abstiens, je n'ai plus de mobilité et la nuit les douleurs augmentent, je ne sais pas pourquoi. Une chute dans le métro en septembre... et voilà que nous sommes en janvier et que cela ne guérit absolument pas, au contraire. Peux-être que les tendons d'une fille de 47 ans ne sont plus aussi souples? Est-ce autre chose, des rhumatismes, de l'arthrite, que sais-je? Le yoga est exclu pour le moment, c'est clair. Et toute autre forme d'exercice. Que ces trucs sont emmerdants. Vraiment l'impression que plus ça va (plus je vieillis), toutes sortes de petits problèmes mineurs soit, mais vraiment incommodants surgissent sans cesse, sans jamais s'arrêter. Si ce n'est pas à un endroit, c'est ailleurs; je ne suis jamais vraiment confortable à 100% dans mon corps, dans ma tête. C'est ça la destinée humaine, gérer ses souffrances, et garder le sourire pour la postérité? Allez, pas d'apitoiement, je dois m'habiller, sortir (il fait -20 degrés Celsius) et aller travailler.

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