journée de folie furieuse

Pas eu le temps d'écrire ce matin. Mal dormi (je ne sais même pas pourquoi je le mentionne encore mes insomnies étant rendues à toute fin pratique chroniques), journée de fou, prémenstruée et monstrueuse, la totale. J'ai pogné les nerfs d'aplomb une couple de fois, dans le métro, au bureau, dans la salle de bain en me brossant les dents (???), avec mes feuilles, mes souliers, ma chaise, la photocopieuse, la vie, mon salaire de merde, le fait que je n'ai pas gagné à la 6-49 en fin de semaine, et j'en passe et des meilleures. Par chance, me suis reprise à temps à chaque fois (avant de perdre ma réputation, ma dignité et ma job). Je manque de confiance en moi, d'estime personnelle, etc., tout ceci est encore à travailler, et les décisions que je prends au travail sont tout à fait dans la ligne de mire de la fille qui en fait trop, qui a un problème d'insécurité, qui n'est pas capable de dire non, qui serait capable de faire n'importe quoi pour la tape dans le dos, qui aime être bonne, pour se sentir utile, pour se sentir en vie. Et cette tendance naturelle chez les filles d'en faire plus que le client en demande, notre côté fucking nourricier, ou maternant, ou contrôlant, ou Dieu sait quoi, que les homme en général n'ont pas. Ce que je veux très maladroitement dire, c'est que j'en fais trop, non pas parce que je suis généreuse et collaboratrice, mais parce que je me hérisse à l'idée qu'on pense que je suis incompétente et qu'on me prenne en délit d'inaptitude. Je veux être la crème de la crème, ça flatte mon ego de façon extraordinaire. Mais en même temps je ne me verrais pas être moins, produire moins, ce n'est définitivement pas dans ma palette, et je déteste les gens qui font les choses à moitié. En fait je fais les choses extrêmement, dans la bonne ou la mauvaise direction. Là, maintenant, dans ma vie, je veux être extrêmement bonne, je ne veux rien de moins.

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