bric-à-brac

Ai vu mon médecin de famille hier. Elle est dévouée et n'a pas peur de se salir les mains. Je suis restée une heure avec elle. Nous avons discuté de mes plaquettes sanguines trop basses (révélé à la 2e prise de sang), et mon épaule détraquée (échographie et infiltration et physiothérapie à venir), et d'autres choses plus personnelles la concernant (...). Elle n'a pas une once de l'arrogance habituelle des médecins de Montréal que j'ai consultés auparavant. C'est une soie. 28 ans, belle comme le jour, compétente, respectueuse du patient et de ses besoins. Extrêmement contente de pouvoir bénéficier de son expertise et de sa magnifique personne. J'ai décidé d'être transparente (après maintes tergiversations) auprès de ma gestionnaire concernant mon erreur de mardi au bureau. Une bonne chose de faite, qui a porté ses fruits. Gratitude pour cela, d'avoir surmonté mes craintes de mal paraître et d'être pro-active pour l'organisation. Rien de mieux que la vérité et la transparence pour bien dormir la nuit (même si je ne dors tellement pas bien mais pour des douleurs à mon épaule qui me réveillent plusieurs fois par nuit lorsque je change de position). Attitude déplorable d'un vieux membre AA au meeting de mardi midi alors que je lui demandais comment il allait, il me dit, sérieusement, alors que je pensais qu'il écoutait ce que je disais: "j'aimerais tellement poser mes lèvres sur ta magnifique bouche". Déplorable. Les hommes, même les vieux chambranlants, sont des bêtes. Bien sûr, j'ai ri comme une idiote et me suis sauvée (...). Je ne peux pas passer ma vie à remettre le monde à leur place. Une chose est certaine, je ne lui fais plus confiance en tant que membre sage et avisé. Parler à quelqu'un qui a des idées derrière la tête (agenda caché, genre) n'est pas constructif. Il n'y a pas de véritable échange, l'autre en profite pour se vautrer dans ses fantasmagories plutôt que d'être présent. Poche, moi qui lui faisais confiance, qui aurait apprécié que ces considérations n'interfèrent pas dans "notre relation" (qui n'en était pas une mais bon...). Nous sommes jeudi, il pleut à boire debout, je m'en vais travailler, faut bien gagner sa vie.

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