un matin ordinaire

Les journées de travail sont pleines à ras bord; pas une éclaircie en vue jusqu'au 23 décembre, mon premier jour de congé des fêtes. Je n'ai pas à me plaindre, pas un instant. Mais quand même, un repos bien mérité sera terriblement apprécié. J'ai presque fini l'achat des cadeaux de Noël pour ma fille. Ça tourne toujours autour de 500$, mais cette année, elle m'a fait une liste. Donc, j'ai attaqué la liste en question et ma petite sera bien contente, même si il n'y a pas de fête proprement dite d'organisée chez moi. Ça sera juste la maman qui gâte sa fille pour une occasion spéciale. Ça réjouit le coeur de savoir que quelqu'un nous a enveloppé plein de cadeaux; j'imagine que c'est un rappel de l'enfance, lorsque la vie pouvait ressembler à une immense boîte à surprises et autres découvertes fabuleuses. Moi, je n'attends rien (de matériel) et ne recevrai rien et c'est très correct. Mon cadeau, c'est la paix et la sérénité et la santé (mentale et physique) et c'est bien en masse, je ne veux rien d'autre parce que c'est immense d'avoir ça dans la vie. Et avec ce blogue, je me suis donnée pour l'instant le mandat, si je peux dire, d'écrire tous les matins en me levant du sommeil du juste, avant d'aller travailler, quelques lignes, et j'en tire beaucoup de satisfaction. Normalement, j'écris dans mon journal personnel (à peu près tous les matins depuis que j'ai arrêté de boire en 2005), mais je change ma méthode, parce que le journal personnel c'est très bien, mais j'en avais un peu ma claque (toujours la même chose). Maintenant, avec ce blogue, il me semble que j'écris pour quelqu'un (même si personne ne me lit éventuellement), et cela change la destination finale du texte en somme, et je mets un peu plus d'effort sur la forme. Et ça me discipline davantage. Écrire devient un réflexe, quelque chose qui doit être fait peu importe les circonstances, et cette assiduité est source de bien-être, comme un bon nettoyage de dents (...). Je tiens à mon anonymat, écrire sur le web n'est pas une façon pour moi de me faire connaître ou me rendre intéressante mais plutôt un moyen, peut-être, de me mêler aux autres, d'être parmi les autres, de partager mes états d'être humain, sans que je ne sois obligée à rien, surtout pas à performer, un peu comme dans Alcooliques Anonymes où on est accueilli comme on est, là où on est rendu, sans pression ni mise en scène de soi-même.

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