lundi matin
Voilà c'est fait et complété, la visite aux parents. Le manque d'amour est une maladie mortelle. Est-ce que l'amour est un choix. Est-ce que l'amour est une discipline. Est-ce que l'amour s'apprend. Je crois sincèrement que oui. Alors, prions, bordel, et laissons-nous traverser par l'amour, sans mettre de barrière. Je suis une carencée d'amour, mais aujourd'hui j'ai le choix. De me laisser traverser par l'amour sans en entraver la route. De voir toutes les formes d'amour, et me laisser traverser par elles, sans m'encombrer de miasmes égocentriques, sans tout questionner. De réaliser que rien n'est jamais parfait (i.e. comme je le voudrais) et me contenter d'essayer de vivre ma vie sans faire de drame, sans creuser l'inévitable truc qui m'énerve et me dérange. Je ne suis pas (plus) une victime. J'ai le choix. La liberté c'est de connaître ses chaînes (maladie, passé, etc.), et de vivre bien malgré tout, sans s'encombrer de souffrances égocentriques inutiles. Je ne suis pas parfaite. Les autres non plus. Ça ne me tente plus d'être le juge de tout le monde. C'est tellement fatiguant et souffrant. C'est ce qui ressort de ma visite chez mes parents. Pas mal, je trouve. Je suis contente. Je n'ai pas grand-chose de négatif à me mettre sous la dent. C'est bien.
Nous sommes lundi matin, 7h54. Dans quelques minutes, je serai dehors, il a neigé cette nuit, et l'air et froid, un peu coupant. Je me rendrai au bureau et ferai ce que j'ai à faire. Les lundis matin sont toujours un peu angoissants. La charge de travail à réaliser, les délais courts, etc. Je préférerais rester ici, dans ma chambre tiède, et continuer à raconter mes trucs sur internet. Tellement soulageant. Mais il faut vivre, faire des trucs, et non pas seulement penser sa vie.
Commentaires
Enregistrer un commentaire