leçon d'humilité dans la souffrance

On dirait que de jour en jour j'ai de plus en plus mal au côtes, et à l'épaule droite, et ça tire, et ça craque, et ça bloque, et je dors mal. Aucun soutien-gorge n'est confortable. Mais avec ma forte poitrine, impossible de la laisser sans soutien, sinon j'ai tendance à me tenir le dos rond, ce qui est mauvais pour ma tendinite à l'épaule. C'est toujours comme ça pour moi: avant d'aller bien, c'est long, c'est pénible, ça n'en finit plus de finir et il y a toujours un moment inusité où il y a une aggravation des symptômes alors que la tendance était à l'amélioration. Que ce soit au niveau physique, mental, spirituel, je suis éprouvée fortement et longtemps avant de trouver la paix. J'essaie de trouver du sens là-dedans, des leçons d'humilité peut-être. Le plus important, c'est de ne pas perdre courage, de ne pas virer folle et ne pas faire chier tout le monde avec ça. Je demande à Dieu de m'accompagner et de me donner la force de continuer avec entrain et bonne humeur malgré tout, parce que sinon c'est pire, je rajoute de la souffrance à la souffrance. Et c'est comme ça dans tous les domaines de ma vie. Je demande de l'aide de Dieu, parce qu'il n'y a rien d'autre à faire à un moment donné, quand tout a été humainement expérimenté et qu'il faut continuer pareil. Lorsqu'il n'y a tout bonnement plus rien à faire d'autre que de prier. C'est souvent lorsque je suis le plus en souffrance que je m'aperçois que la vie est précieuse, et qu'il y a tant de beauté intrinsèque en toute chose. Je vois dans les autres les faiblesses, les combats, les souffrances. Je suis davantage touchée par les tourments des autres. Nous sommes tous, après tout, dans la même galère. Nous avons tous nos combats. D'autres souffrent plus que moi et gardent courage. D'autres souffrent moins que moi et n'ont pas de courage. C'est quoi le courage anyway.