questionnements matinaux (élucubrations mentales)

Est-il possible d'être heureux malgré le chaos des injustices et des malheurs?

Qu'est-ce que ça change d'être heureux ou pas malgré le chaos des injustices et des malheurs?

Est-ce qu'être heureux a du sens?

Est-ce nécessaire d'être heureux?

Est-ce que chercher du sens est incompatible avec l'idée du bonheur?

Qu'est-ce qui est vraiment important? 

Que disent et font les hommes (et les femmes) qui semblent avoir trouvé le chemin de la vie terrestre le plus acceptable qui soit?

N'est-il pas vrai qu'à force de s'apitoyer et de ruminer on devient bête et inutile, qu'à force de pelleter les mêmes nuages on devient con et verbeux,  qu'à force de faire les mêmes choses on obtient les mêmes résultats?

Les gens les plus admirables ne sont-ils pas ceux qui, malgré l'adversité de leur condition et celle des autres n'ont jamais cessé d'espérer et de croire et de travailler dans le sens de la vie malgré tous les obstacles semés sur leur chemin et ceux des autres?

Est-ce que la vraie raison serait d'être dans la folie d'aimer la vie et l'encenser et la rendre plus belle pour soi et pour les autres malgré les injustices et les malheurs et la folie des hommes?

Est-ce que la vraie raison serait de donner, même si c'est infinitésimal et limité, à chaque personne rencontrée le sentiment qu'elle est unique et inestimable?

N'est-il pas vrai que si l'idée de Dieu est intrinsèquement liée à l'amour, vivre dans l'amour serait la meilleur garantie de ne pas tomber dans le malheur?

Est-ce que l'idée de l'amour ne serait pas le meilleur maître à penser et à vivre?

Comment vivre l'amour pour qu'il puisse porter des fruits de vie, d'espoir, d'intelligence, d'action noble envers soi-même et autrui?

Et si le courage de vivre dans l'amour me manque, si je ne me sens pas capable de vivre selon mes convictions, si je ne fais pas ce que je dois faire à chaque seconde, à chaque minute, à chaque heure et à chaque jour, et si je procrastine et rumine et pellette des nuages constamment, ne suis-je pas indigne de vivre?