samedi soir après une journée de boulot

J'ai ma journée dans le corps mais je dois écrire parce ce que c'est ce que j'ai décidé de faire chaque jour...à moins d'une force majeure. Et il n'y en a pas. Je suis néanmoins très fatiguée, pas parce que ma journée a été épuisante (je travaille toute la fin de semaine mais il n'y a pas un chat au bureau et cela fait toute la différence), mais parce que mes nuits de sommeil sont insatisfaisantes en qualité et en quantité. C'est pénible mais gérable. Je surmonte ma fatigue, et je fais ce que dois. A force de forcer contre le naturel, je deviens bonne. Je vais bien, je passe des belles journées. Je n'ai pas à me plaindre ni de rien ni de personne et je fais ce que j'ai à faire. Ma petite est en quête d'un appartement ou d'une chambre à louer. Grand bien lui fasse. De même, je suis sur Kijiji à longueur de journée à la recherche d'un petit bijou d'appartement pour juillet 2017. Je ne suis pas inquiète. Tout va rouler, tout va se placer, etc. J'ai déménagé tant de fois dans ma vie, c'est le genre de chose qui ne m'inquiète pas le moins du monde, aussi surprenant que cela paraître vu ma nature par ailleurs assez anxieuse. Mais les déménagements sont amusants, excitants, et découvrir un nouveau quartier, des nouveaux lieux, une nouvelle énergie est synonyme pour moi de nouvelles façons de sentir et de voir les choses et les gens, et ce genre d'événement m'apparaît comme un plus dans ma vie. Un nouveau départ genre. Même si l'appartement que j'occupe en ce moment est exemplaire et répond à tous mes besoins et plus encore, je ne serai pas fâchée de le quitter (trop cher). Je n'y suis pas attachée. C'est comme un peu l'amoureux parfait qui correspond à tout ce qu'on a cherché durant des années et qui finalement ne suscite que bâillements et ennui. Il n'y a pas d'explication. C'est comme ça.