dur dur de travailler la fin de semaine
Nous sommes dimanche pm et je travaille. Je constate que mon
énergie diminue dangereusement; ça commence à être pénible de trouver l’ardeur
de faire ce que j’ai à faire, et même de ne pas faire ce que j’ai à faire.
Une bonne grosse sieste des familles serait merveilleusement appréciée. Au
bureau, c’est un peu compliqué et même non avenu, et je me fais le devoir de
résister à m’assoupir quelques minutes (quelques heures?) sur ma table de
travail, la tête enfouie dans mon foulard d’hiver, si confortable, si douillet,
si chaud. Bref. Je me suis fait un énorme café noir, précédé d’un Wake-Up de
100 mg de caféine ce matin au déjeuner. Je prends depuis 3 jours de ginseng de
Sibérie, supposé être «un tonique pour aider à soulager l’affaiblissement
généralisé, pour aider durant la convalescence et pour aider à accroître les
capacités physiques et / ou mentales ainsi que la performance physique /
mentale après un effort physique / mental ». Bref, du bon stock. Qui
semble ne me faire ni chaud ni froid. Mais dans quel état serais-je si je n’avais
pas ingéré ces merveilleuses molécules d’Eleutherococcus senticosus. Je ne le
saurai jamais. La dose est de 250 mg/jour. J’en ai pris 750 mg à date. Que
va-t-il se passer? Pour l’instant rien encore. Si j’arrête d’écrire au milieu d’une
phrase ou que mon discours devient erratique, posez-vous la question de la
nocuité du ginseng de Sibérie et ses avatars.
Je me suis fait le devoir de lire le plus possible « How
to win friends and influence people » de Dale Carnegie, suis rendue à la
page 90, et c’est du bon matériel. Le bonhomme était un sacré personnage, totalement
exalté mais rempli du bon sens pragmatique à l’américaine pour « faire des
bonnes affaires » et « emphasizing the use of other’s egotistical
tendencies to one’s advantage ». Et c’est tellement le fun de lire un
bouquin pratico-pratique des années 30. Ce qui est remarquable, c’est qu’il
reste d’actualité. Je lis rarement des livres de « self-help » mais
il m’a été très fortement recommandé par mon neveu qui gère du personnel dans
la cie pour laquelle il travaille, et je comprends maintenant pourquoi il m’en
a parlé durant une couple d’heures la dernière fois qu’il est passé à la
maison. Misère, les yeux me ferment tous seuls. Ai-je été trop généreuse dans l’application
de mascara?
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