le désir revient

J'ai demandé à l'ami qui me donne un paquet de trucs lorsqu'il vient à la maison de ne plus le faire. Ça me met mal à l'aise qu'il fasse ça et je veux qu'il arrête. J'ai le sentiment que je lui suis redevable en quelque sorte même s'il dit me gâter sans attente (...), et c'est comme si quelque part, nous n'étions pas sur un même pied d'égalité. Je n'ai besoin de rien matériellement, ce n'est pas comme si j'étais dans le besoin et que j'avais besoin d'aide. Il viendra demain prendre un café. Nous verrons ce qui se passera. Anyway, je suis une minimaliste, je n'ai besoin de rien (ni de personne).

Je rêve de retourner à Paris. Mais seule. pas en touriste. Pour y vivre. Dans un petit studio. Quelques semaines par année. Et me promener tranquillement dans les rues. Et visiter de jolies petites boutiques. Et prendre plein de cafés. Et fumer des cigarettes en terrasse. Et lire. Et regarder les beaux hommes (les Européens sont beaux). Et contempler toutes les beautés données à voir à profusion. Et me perdre. Bien sûr me perdre. L'année dernière j'y suis allée avec l'ami. C'était horrible d'être avec. J'ai complètement détesté cela. On ne m'y reprendra pas.

Aujourd'hui samedi fête de la St-Jean-Baptiste. Je collerai à l'appartement. Why not? Je vais lire "Rue des boutiques obscures" de Patrick Modiano, Goncourt 1978. Et je vais (encore) essayer de comprendre comment cet écrivain a pu obtenir le prix Nobel de Littérature 2016. Un mystère pour moi à date.

(merci mon Dieu je sens que je vais être capable de lire aujourd'hui, que j'ai le désir de le faire)