il faut que je pense à Dieu le plus possible ces jours-ci

Il faut que je pense à Dieu le plus possible ces jours-ci. C'est pour ça que j'essaie d'écrire là-dessus aujourd'hui. Pas parce que ça me tente ou que je suis dans une phase particulièrement spirituelle. Parce que "faire comme si", c'est ça aussi. Parce que je suis dans une période spéciale de ma vie où il est dangereux de ne pas le faire. Parce que je me sens en danger de me sentir davantage de jour en jour perdue dans l'univers sans rien à quoi me raccrocher. Et parce que je ne pense pas que m'accrocher à un être humain serait utile et légitime. Je dois remplir mon vide, je ne veux pas faire vivre mon vide ou demander à un être humain de remplir mon vide à ma place. Je l'ai fait dans le passé, et les résultats se sont avérés pitoyables. C'est de la dépendance et ça peut créer une  dangereuse forme d'ivresse mentale toxique (c'est mortifère). 

Peut-être aussi que j'en éprouve le besoin parce que je me sens fragile, mon état d'esprit n'étant pas vraiment ce qu'il pourrait être dans l'idéal. C'est-à-dire qu'il ne me manque rien mais je me sens chancelante, atteinte d'une certaine façon au niveau de ma capacité à envisager la vie de façon positive. Je ne suis pas certaine que cela ne soit pas un effet de la périménopause. Mais peu importe les sources de mon état, je crois qu'un rapprochement ou un engagement davantage conscient et volontaire avec une puissance supérieure ne peut qu'être apaisant et consolant, à défaut d'être autre chose. 

J'ai fait un troisième meeting AA cette semaine, à l'heure du lunch. Un record! (j'en ai besoin)

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