je ne me sens pas bien
Les dernières 24 heures j'ai commencé à avoir des drôles de symptômes.
-envie, désir ou courage de rien (ni lire, ni écrire, ni magasiner, ni parler à personne, ni visionner une série, ni bouger, ni penser)
-les pensées qui me traversent, si minimes soient-elles, sont toutes négatives
-sentiment de tétanisation
-fourmillements dans les jambes (s'assimilant à des montées de stress lorsque la pression est intense et que je ne suis plus capable de le gérer, sauf que là je suis en congé bien tranquille chez moi)
-envie brutale et implacable de consommer, surgie à la gare, lorsque j'attendais mon autobus pour revenir à Montréal après ma visite chez mon neveu; à la place, j'ai fumé une cigarette, demandée à une jeune femme (ça fait environ 4 mois que je ne fume plus, je suis sur la vapoteuse)
-ce matin picotements et chaleur intense dans le cou et dans les jambes
peur intense d'une rechute de fibromyalgie....
J'ai pris congé aujourd'hui. C'était prévu, j'ai accumulé assez d'heures au bureau pour me le permettre. Je n'ai pas de projets excitants, rien en vue. J'avais envie d'aller vendre les livres qu'un ami n'arrête pas de m'apporter (des livres de photographies sur la France, sur le Louvre, sur le cinéma) qui m'intéressent à peine parce qu'ils encombrent l'appartement et m'inspirent peu. Je sais que ça peut paraître immoral de vendre des bouquins donnés avec coeur, mais ils sont à moi j'en fais ce que je veux, non? (...)
Je voulais aussi éventuellement explorer un quartier de Montréal qui me semble assez inspirant lorsque j'y passe en bicyclette (à chaque fois je me dis que je devrais prendre la peine de faire une belle marche et prendre le temps de voir et de sentir le "pouls" de Montréal plutôt que de ne faire que de l'utilitaire (point A au point B)).
Je viens d'inviter ma fille à souper un soir à la maison cette semaine. Prendra-t-elle trois jours à répondre à ce simple texto?
Je pense que mon isolement commence à être pathologique, et en ce sens, amène des effets néfastes sur ma santé.
À moins que cela ne soit le silence de ma fille qui me ruine le moral.
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