congestionnée

Je suis enrhumée. Mon cerveau est de la compote de citrouilles. Mon corps est mou. Je suis congestionnée. J'ai annulé l'ami qui était supposé venir prendre un café. C'est une bonne raison de ne pas vouloir transmettre son virus, non? De toute façon je ne le voulais ni le voir, ni l'entendre, ni parler. Je n'ai envie de voir ni d'entendre personne, mais je crève la solitude. La faim, la soif sont comblées par la nourriture, l'eau bienfaisante; la solitude n'est pas comblée par la présence d'êtres humains. Ce sont les projets communs qui rapprochent, qui donnent un sens. Travailler avec les autres oui. Prendre un café ou passer le temps (niaiser) avec les autres, non.

Je n'ai rien fait de bon aujourd'hui, à part me traîner d'un bord pis de l'autre dans l'appartement. Je suis allée ce matin à la pharmacie chercher des médicaments pour soulager les symptômes du rhume. Je me suis achetée une crème pour la peau du corps qui sent sur moi la vieille mémé pas lavée et trop parfumée. Par ailleurs, j'ai les intestins en bouillie. Je me suis donc traînée d'un bord pis de l'autre dans l'appartement la bouillotte collée au ventre sans parler à personne ni rien.

Je me suis pris une tonne de Paris-Match que je lis à la chaîne. Cette semaine quatre jours de travail et ensuite je serai en vacances deux semaines. Vais-je lire les Paris-Match de 2015-2016-2017?

Tantôt j'ai écouté un film français en streaming: "Peindre ou faire l'amour" d'Olivier Assayas: de la bouille pour les chats. Au moins, moi, je rate pas de films.

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