Facebook et le passé

Je ne suis pas sur Facebook ni sur rien. À part un autre blogue que j'ai, anonyme aussi, et qui traite d'un problème physique que j'ai eu durant des années et que je n'ai pas le goût d'aborder ici, je suis insaisissable sur la toile. J'étais sur Facebook à un moment donné, sans rien publier, seulement pour avoir accès au statut des autres, et c'était vraiment excitant de faire des recherches afin de retrouver des gens oubliés, perdus de vue, faisant partie du passé. Je me suis manifestée auprès deux de ces personnes. Lorsqu'elles m'ont répondu, enthousiastes et charmées d'avoir de mes nouvelles, mon envie de faire renaître de ses cendres ces relations a disparu après la légère excitation du début. En contactant ces personnes, le passé lié à elles a ressurgi d'entre les ténèbres et je n'ai plus eu envie de me replonger dans ma propre histoire de ces temps-là; je n'ai aucune espèce d'envie finalement de redémarrer des relations qui appartiennent définitivement au passé. Je n'ai pas envie de me remettre à aimer ces personnes. Je ne sais pas pourquoi cela m'apparaît si désagréable de mettre en branle un processus qui va m'impliquer émotionnellement, je crois que je n'ai juste pas de temps à perdre et que c'est un peu malsain, même, de vouloir se faire rappeler au bon souvenir de personnes qui ne feront pas partie de ma vie de toute façon, parce que si cela avait eu lieu d'être, cela aurait été fait sans internet. Mais c'est plus que ça: c'est un dégoût et une appréhension d'ouvrir cette espèce de boîte de Pandore qu'est le passé, bien ou mal vécu. J'ai genre, tourné la page. Aucune envie d'y retourner pour tout l'or du monde. Très heureuse d’avoir échappé à mon passé pas prestigieux du tout! Très contente d’en être sortie vivante! C’est ce que ces petites recherches sur Facebook m’ont fait comprendre. Pour l’instant du moins. 

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