dimanche am
Dimanche. Fête des pères. Ma collègue de travail vient de m'appeler, comme je lui avais demandé, pour me le rappeler. Je vais l'appeler tantôt (mon père). Durant des années, je n'ai pas appelé mes parents pour leurs fêtes ni pour rien. En ont-ils soufferts (...). On ne se parle pas de ça. Tant mieux. L'ingratitude des enfants est sans limite. Je l'expérimente moi-même maintenant avec ma fille. Je l'ai fait subir à mes parents. Chacun sont tour donc, selon un ordre métaphysique, inscrit dans le ciel ou dans nos gènes.
Je veux recommencer un peu de yoga. Des mouvements et poses simples, de la bonne respiration profonde, etc. Je vais aménager mon ancienne chambre où je dormais dans le canapé lorsque ma fille vivait avec moi, sortir sur la galerie la petite table et sa chaise pour l'été et dérouler mon tapis de yoga sans le resserrer à chaque fois. Comme ça, je l'aurai sous les yeux tous les jours, ça me rappellera que je dois m'y mettre, qu'il ne suffit qu'un minimum d'effort de ma part pour passer à l'action (truc pour ne pas sombrer dans la procrastination, très forte chez moi dès que c'est le temps de faire des choses positives). Dans cette chambre, ou plutôt dans ce petit bureau, il n'y aura que le canapé, une lampe et mon tapis de yoga. L'hiver, je ferai sécher mes vêtements sur le petit support plutôt que sur la corde à linge. En ce moment, le petit support est contre un mur et ne prend pas de place.
Sinon, je trouve que ma vie est ennuyante à mourir, rien de nouveau sous le soleil ce matin. Un ami AA est supposé passer tantôt prendre un café. Il s'invite et m'apporte des livres et de la bouffe bio ou des fleurs. Ça fait des années qu'il fait ça. Impossible de l'empêcher: il est comme ça. Il est généreux, ça lui sort par les oreilles. Je crois qu'il en a besoin pour donner un sens à sa vie. À chacun sa méthode. Moi, la générosité, ce n'est pas mon fort. À part pour ma fille, mais ce n'est pas pareil, c'est ma fille.
Commentaires
Enregistrer un commentaire