un samedi matin qui commence bien

J'ai passé deux examens ministériels ce matin, pour une banque de candidatures pour des postes de professionnelle dans différents ministères. Cela s'est très bien passé. Mon esprit était éveillé, mais j'ai vraiment l'impression que les examens étaient faciles (peut-être n'était-ce qu'un leurre....). Beaucoup plus faciles que certains autres que j'ai faits dans le passé. Le premier était sur l'étude de différents textes sur un sujet donné et des questions afférentes. Le deuxième sur des questions d'ordre organisationnel avec 30 mises en situation. Pas de quoi fouetter un chat. Je suis bien contente. Voilà qui est fait. Sinon, rien de prévu d'important pour la fin de semaine: la visite d'un ami demain midi, et ma fille qui devrait passer demain soir pour chercher son courrier. Et tout le reste du temps pour moi, lectures, ménage, courses éventuelles. Mais surtout lecture. 

J'ai commencé "Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier" de Patrick Modiano, c'est bien. Je vais me taper ensuite les bouquins de cet auteur considérés comme plus importants ou significatifs comme Dora Bruder, Rue des boutiques obscures, Un pedigree, etc. J'aime tellement ça aimer un nouvel auteur! Et j'ai hâte de me procurer le dernier Annie Ernaux, Mémoire de fille, que je me défends d'acheter avant qu'il ne sorte en Folio, par souci d'économie (...), et que je n'ai pas encore lu. Le seul auteur dont j'ai toutes les oeuvres à la maison, parce que je considère qu'elle est la plus "organique" (si ça veut dire quelque chose) des écrivains dont j'ai lu les oeuvres à date, la plus frappante d'efficacité, et aussi avec cette impudeur jamais gratuite, jamais vulgaire, toujours bien ciblée, un modèle d'écriture "blanche" pour moi. Une espèce de référence, que je ne veux pas lâcher sous aucune considération.

C'est tout pour aujourd'hui, mon gruau aux bleuets (foule antioxydants) m'appelle.