leçon du jour
J'ai pris une journée de congé nécessaire aujourd'hui. Loin des bruits et de la fureur du bureau (j'exagère quand même). Il fait beau. Les petits oiseaux gazouillent. Je peux ne pas faire tout ce que je ne veux pas. Quelle satisfaction de ne subir aucun phénomène qui ne provienne pas d'un désir purement personnel. Mes cheveux ont poussé d'un millimètre. Je vois une repousse sous forme de petits points noirs dans le fond de la tête. Merci mon Dieu. Paraît que les cheveux des caucasiens poussent au rythme d'environ 1 centimètre par mois, donc environ 1 mm par trois jours. La semaine prochaine, ça sera moins pire. Je n'aurai plus besoin de me cacher.... Au bureau hier, je me suis promenée avec un foulard noir d'American Apparel sur la tête. J'avais l'air d'une femme de ménage marocaine ou d'une juive orthodoxe faisant ses courses (aucun préjugés ici...). Pas joli joli. Mais je suis incapable d'assumer mon crâne rasé. J'ai donné mon kit de rasage à un ami afin que la tentation de reprendre le clipper ne me reprenne plus.
Je viens de finir de lire "Rendez-vous vers la mort" d'Agatha Christie. C'est bon, léger, amusant, et très british. Une bonne lecture totalement inutile point de vue culture personnelle ou connaissances, mais ce n'est pas dans le destin des hommes de ne faire que des choses nécessaires et importantes tout le temps après tout. Parfois, faut décrocher de l'utilitaire. Je n'aime pas cette idée de loisirs ou de repos ou de farniente ou de vacances, mais il semble que je sois comme tous les autres et que je peux me permettre de me laisser aller à la facilité de temps à autre sans me blâmer. À tout prendre, je préfère Agatha Christie que toutes les idées liées au bureau qui tourbillonnent sans cesse dans ma tête de façon irrationnelle depuis plusieurs jours. Donc, en ce moment, tous les remèdes qui peuvent me permettre de décrocher du bureau sont la bienvenue. Question de santé mentale et de priorité. Le bureau, c'est mon gagne-pain. Parfois, il empiète vraiment trop. Je n'arrive plus à décrocher. Je n'en dors pas la nuit. Je suis crevée et ne suis plus capable de gérer le stress. Je perds ma quiétude. Je n'ai plus de vie personnelle. Il n'y a plus de joie. Vivre comme ça, c'est lamentable.
Demain, c'est le retour au boulot. Il y a un autre mandat qui va reprendre. Il se pourrait que je doive encore passer une fin de semaine au bureau. Voir ça comme une occasion de grandir et non pas une épreuve. Me ressourcer en moi. Faire du meeting. Garder la gratitude. Je suis vivante, je peux choisir d'être bien, dans toutes les circonstances. Ça, je le sais. La liberté intérieure que ça s'appelle. Un ami à moi qui a été détenu durant des années m'a déjà dit: "J'étais libre avant même de sortir de prison". Les circonstances extérieures ne sont que des circonstances extérieures. Il est utile de se rappeler qu'à la limite, on peut toujours choisir d'être en paix, peu importe les circonstances. Je dois me le rappeler, toujours et constamment. C'est ma leçon du jour.
Je viens de finir de lire "Rendez-vous vers la mort" d'Agatha Christie. C'est bon, léger, amusant, et très british. Une bonne lecture totalement inutile point de vue culture personnelle ou connaissances, mais ce n'est pas dans le destin des hommes de ne faire que des choses nécessaires et importantes tout le temps après tout. Parfois, faut décrocher de l'utilitaire. Je n'aime pas cette idée de loisirs ou de repos ou de farniente ou de vacances, mais il semble que je sois comme tous les autres et que je peux me permettre de me laisser aller à la facilité de temps à autre sans me blâmer. À tout prendre, je préfère Agatha Christie que toutes les idées liées au bureau qui tourbillonnent sans cesse dans ma tête de façon irrationnelle depuis plusieurs jours. Donc, en ce moment, tous les remèdes qui peuvent me permettre de décrocher du bureau sont la bienvenue. Question de santé mentale et de priorité. Le bureau, c'est mon gagne-pain. Parfois, il empiète vraiment trop. Je n'arrive plus à décrocher. Je n'en dors pas la nuit. Je suis crevée et ne suis plus capable de gérer le stress. Je perds ma quiétude. Je n'ai plus de vie personnelle. Il n'y a plus de joie. Vivre comme ça, c'est lamentable.
Demain, c'est le retour au boulot. Il y a un autre mandat qui va reprendre. Il se pourrait que je doive encore passer une fin de semaine au bureau. Voir ça comme une occasion de grandir et non pas une épreuve. Me ressourcer en moi. Faire du meeting. Garder la gratitude. Je suis vivante, je peux choisir d'être bien, dans toutes les circonstances. Ça, je le sais. La liberté intérieure que ça s'appelle. Un ami à moi qui a été détenu durant des années m'a déjà dit: "J'étais libre avant même de sortir de prison". Les circonstances extérieures ne sont que des circonstances extérieures. Il est utile de se rappeler qu'à la limite, on peut toujours choisir d'être en paix, peu importe les circonstances. Je dois me le rappeler, toujours et constamment. C'est ma leçon du jour.
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