quand on a le temps de faire les choses
Le boulot s'est réduit un peu au bureau, je peux revenir à des heures normales à la maison le soir et cela fait toute la différence du monde. J'aime les belles longues soirées où les choses se mettent en place tranquillement, à un rythme confortable, et que j'ai le temps de prendre le temps de manger (mais pas de cuisiner parce que je n'aime vraiment pas ça), de lire un magazine (en mangeant), ou d'écouter un épisode ou deux d'une série choisie avec soin (en mangeant), et de traîner en faisant un peu de ménage, de lavage, et enfin, après le lavage soigneux des dents et du visage et la préparation d'une tisane, m'installer dans mon fauteuil de lecture pour un bon deux heures de lecture du livre de la soirée. Pour cela, il me faut du temps, bien sûr, et une disposition d'esprit adéquate qui ne vient qui si je ne suis pas vidée et éreintée par ma journée. Lorsque je me couche, vers 23 heures (je ne suis pas programmée pour dormir plus tôt), le corps et l'esprit ont eu le temps de se mettre dans des dispositions favorables au sommeil. Si Dieu le veut, je peux dormir comme un loir. Ça n'arrive pas vraiment souvent, et dans ces cas-là, quelle soulagement. Je sais que je vais pouvoir passer une journée normale où le manque de sommeil ne diminuera pas mes performances et ma capacité à entrevoir les choses de façon positive. C'est comme ça que je me sens à peu près ce matin.
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