un mercredi parmi tant d'autres
Je porte des Converse depuis toujours. Ça, c'est ma dernière paire achetée récemment. Je les trouve moches, et pas de mon âge (47 printemps). Une erreur d'avoir voulu ressentir quelque chose de différent en choisissant une autre couleur que le blanc ou le gris qui sont mes non-couleurs de prédilection pour les espadrilles. Maintenant, lorsque je me promène avec, je me sens comme une femme d'un âge certain qui essaie désespérément de paraître jeune et dans le vent, ce qui n'était pas mon intention de départ. Je vais les user le plus rapidement possible en sautant dans les flaques d'eau et en piétinant la poussière du sol avec ostentation, et dans deux semaines le mal sera fait (...), à Montréal ça ne prend pas plus de temps que ça pour bousiller une paire de chaussure à la mode de chez nous. Le mauve-lilas-pourpre-violacé ostentatoire ne sera plus qu'un vague souvenir d'un temps oublié.
Je finis à l'instant ma troisième journée de travail après mon retour de vacances. J'ai fait un meeting AA ce midi, ça me fait faire de l'exercice (20 minutes de marche aller-retour du bureau au centre de désintox où ont lieu les réunions), surtout que je ne prends plus ma bicyclette pour aller au bureau (15 km aller-retour) parce que la température cet été est exécrable et que je me sens constamment en danger sur le trajet hautement fréquenté que je n'ai pas le choix de prendre. Je suis tannée de me dire, à chaque fois que j'arrive à destination, que j'ai miraculeusement réussi à rester en vie une fois de plus. Il me semble que c'est un peu trop me mettre en danger pour absolument rien et je ne suis plus à l'âge où j'apprécie de jouer avec le feu pour le trip d'adrénaline que ça peut donner.
J'ai adoré dans le passé m'éprouver (et éprouver les autres par extension), mais ce n'est tellement plus ma façon d'envisager les choses aujourd'hui. C'est fou comme j'ai changé (le temps fait ce genre de choses, et si on n'y prend pas garde, on devient précautionneux et outrageusement frileux en vieillissant ce qui est une mauvaise chose). Bref. Je ne fais pas assez d'exercice et je le sens. J'avais recommencé le yoga intensément durant mes vacances, mais malheureusement, la douleur de mon épaule déchirée dans le métro que j'avais fais geler à la cortisone semble s'être réveillée, résultat: j'ai arrêté le yoga et presque tout mouvement du bras jusqu'à ce que je puisse me faire faire une autre infiltration de cortisone. Je suis sur une liste d'attente chez le radiologiste. C'est payé par la RAMQ donc....j'attends.
Mon projet de déménagement à Québec me motive prodigieusement. Que ça fait du bien d'avoir un objectif clair, une direction! Et cela même si ça prend des mois à se réaliser. Je suis prête et disponible pour un transfert, et c'est cette disposition d'esprit d'un changement à venir qui fait du bien. Le sentiment que même si ça stagne, il y a quelque chose "sur le feu". Ça me désincruste de mon quotidien, même si à toute fin pratique il reste le même, c'est-à-dire ennuyant au possible.
J'ai commencé un bouquin hier que j'attendais depuis des lustres à la bibliothèque de mon quartier, c'est intitulé "Les furies" de Lauren Groff, et à date, c'est de la merde (les critiques sont dithyrambiques ce qui me jette à terre). Je continue une cinquantaine de pages right now, pour être tout à fait certaine de ne m'être pas trompée sur mon diagnostic préliminaire.
J'ai adoré dans le passé m'éprouver (et éprouver les autres par extension), mais ce n'est tellement plus ma façon d'envisager les choses aujourd'hui. C'est fou comme j'ai changé (le temps fait ce genre de choses, et si on n'y prend pas garde, on devient précautionneux et outrageusement frileux en vieillissant ce qui est une mauvaise chose). Bref. Je ne fais pas assez d'exercice et je le sens. J'avais recommencé le yoga intensément durant mes vacances, mais malheureusement, la douleur de mon épaule déchirée dans le métro que j'avais fais geler à la cortisone semble s'être réveillée, résultat: j'ai arrêté le yoga et presque tout mouvement du bras jusqu'à ce que je puisse me faire faire une autre infiltration de cortisone. Je suis sur une liste d'attente chez le radiologiste. C'est payé par la RAMQ donc....j'attends.
Mon projet de déménagement à Québec me motive prodigieusement. Que ça fait du bien d'avoir un objectif clair, une direction! Et cela même si ça prend des mois à se réaliser. Je suis prête et disponible pour un transfert, et c'est cette disposition d'esprit d'un changement à venir qui fait du bien. Le sentiment que même si ça stagne, il y a quelque chose "sur le feu". Ça me désincruste de mon quotidien, même si à toute fin pratique il reste le même, c'est-à-dire ennuyant au possible.
J'ai commencé un bouquin hier que j'attendais depuis des lustres à la bibliothèque de mon quartier, c'est intitulé "Les furies" de Lauren Groff, et à date, c'est de la merde (les critiques sont dithyrambiques ce qui me jette à terre). Je continue une cinquantaine de pages right now, pour être tout à fait certaine de ne m'être pas trompée sur mon diagnostic préliminaire.
Commentaires
Enregistrer un commentaire