être en deuil de soi
Non, je ne suis pas en dépression (le suis-je). Non, je n'ai pas envie de mourir. Mais il y a quelque chose qui se passe et qui n'est pas rassurant. Je ne sais pas ce que c'est vraiment, je n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qui m'affecte et me rend fragile et vulnérable et triste, quelque part. Je ne pleure pas dans mon coin. Je continue à faire ce que j'ai à faire. Hier, la petite est venue souper à la maison sur le fly. C'était ok. Ce n'était pas heureux. Elle me lance ses petites flèches pseudo-rigolotes mais venimeuses. Elle m'en veut. Je le sens. Qu'y puis-je? Une autre défaite, une autre désillusion.
Je fais ce que j'ai à faire, mais sans joie. Je respecte mes engagements mais seulement parce qu'il le faut et que je ne veux pas tout lâcher. Je me tiens occupée à faire mes petites courses, à tenir mon appartement propre et avenant non pas pour sauver les apparences mais parce qu'au moins les apparences vont être sauvées, ça tient debout, au moins, ça. Je vais voir mes parents cette semaine, je vais en profiter pour rencontrer un ami de Québec que je n'ai pas vu depuis des lustres. Ça ne me tente pas mais je dois le faire. Pour bouger mon corps, pour être en mouvement et ne pas me tétaniser sur place comme une conne. Je ne me tiens pas trop éloignée des meetings. Je demande à Dieu de m'inspirer et de me guider. Je vais partager dans un meeting AA ce soir. Tantôt, je vais aller me faire faire une prise de sang pour une analyse d'un phénomène de coagulation qui semble suspect et que mon médecin m'a dit de refaire. Je fais ce que j'ai à faire même si rien ne me tente.
Mon meilleur moment, c'est quand je me couche le soir. Quelle délivrance que le bienheureux sommeil. Lorsque, bien sûr, mes intestins ne me font pas souffrir et ne m'empêchent pas de dormir, comme c'était le cas la nuit dernière.
Est-ce que c'est ça la périménopause. Se regarder dans le miroir et se trouver tellement vieille, tellement sèche. Avoir l'âme d'une vieille, désillusionnée. Ne plus être capable de susciter le désir chez quiconque, et surtout pas à moi-même. On dirait que je suis dans le temps des deuils, multiples et doucement violents. Mon état d'esprit n'est pas bon. Mais je ne sais pas ce que j'ai vraiment. Je me sens en deuil. Mais en deuil de quoi. De moi?
Je fais ce que j'ai à faire, mais sans joie. Je respecte mes engagements mais seulement parce qu'il le faut et que je ne veux pas tout lâcher. Je me tiens occupée à faire mes petites courses, à tenir mon appartement propre et avenant non pas pour sauver les apparences mais parce qu'au moins les apparences vont être sauvées, ça tient debout, au moins, ça. Je vais voir mes parents cette semaine, je vais en profiter pour rencontrer un ami de Québec que je n'ai pas vu depuis des lustres. Ça ne me tente pas mais je dois le faire. Pour bouger mon corps, pour être en mouvement et ne pas me tétaniser sur place comme une conne. Je ne me tiens pas trop éloignée des meetings. Je demande à Dieu de m'inspirer et de me guider. Je vais partager dans un meeting AA ce soir. Tantôt, je vais aller me faire faire une prise de sang pour une analyse d'un phénomène de coagulation qui semble suspect et que mon médecin m'a dit de refaire. Je fais ce que j'ai à faire même si rien ne me tente.
Mon meilleur moment, c'est quand je me couche le soir. Quelle délivrance que le bienheureux sommeil. Lorsque, bien sûr, mes intestins ne me font pas souffrir et ne m'empêchent pas de dormir, comme c'était le cas la nuit dernière.
Est-ce que c'est ça la périménopause. Se regarder dans le miroir et se trouver tellement vieille, tellement sèche. Avoir l'âme d'une vieille, désillusionnée. Ne plus être capable de susciter le désir chez quiconque, et surtout pas à moi-même. On dirait que je suis dans le temps des deuils, multiples et doucement violents. Mon état d'esprit n'est pas bon. Mais je ne sais pas ce que j'ai vraiment. Je me sens en deuil. Mais en deuil de quoi. De moi?
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