journée plate, grande décision
Première journée de retour au travail après trois semaines de vacances estivales. Cela n'a pas été pénible, c'est comme si j'étais partie la veille, rien de neuf sous le soleil. Je ne sais pas si c'est bon signe. À mon avis, non: c'est comme si je n'avais pas réellement "décroché" comme on dit. Absolument rien d'inusité ou d'anormal ou de nouveau n'est advenu, tout était comme il y a trois semaines. Mon assistante a fait les choses impeccablement. Que demander de plus?
Et bien je refuse d'être contente de cet état de fait. Ma vie est rendue une platitude absolue. Comment en suis-je arrivée là? C'est bien pour dire de s'ennuyer de même, alors que 90% de la planète n'a pas un centième de mon confort. Je ne suis peut-être pas contente de cet état de fait, mais je ne chiâle pas trop fort et certainement pas à haute voix, de peur de me faire trucider par tous les gens malheureux qui souffrent en ce moment-même (...).
J'ai fait un meeting AA ce midi. Grand bien me fasse.
J'ai pris une décision aujourd'hui. Je quitte Montréal. As soon as possible. Je vais chercher à déménager à la Capitale Nationale, la belle ville de Québec, là d'où je viens. Ça fait 25 ans que je suis partie, il est temps de revenir aux sources. Rien ne me retient plus ici. Ma fille est partie, pas de conjoint, un travail au gouvernement qui me permet de transférer de ministère et de ville s'il y a des disponibilités. Je vais pouvoir m'occuper de mes parents, et respirer du bon air pur pas pollué et glauque comme à Montréal, où tout est moche et où tout pue. Bingo!
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