mauvaises nouvelles à la job

Le poste pour lequel j’ai appliqué la semaine dernière n’est pas disponible pour moi compte tenu qu'il s'est avéré que je n'ai pas le statut professionnel requis. Pour l’avoir, il faut occuper ou avoir occupé un poste similaire, ou obtenir une promotion. Donc il faut que je cherche exclusivement les postes qui permettent une promotion. Pour la ville de Québec. Ça diminue énormément les possibilités.

Je pourrais postuler pour un travail de statut similaire à celui que j'ai en ce moment, ce qui ne fait pas trop mon affaire, parce que tant qu’à faire le sacrifice de changer complètement de vie en retournant dans ma ville natale, j’aimerais que cela en vaille vraiment la peine au niveau professionnel. Qu’il y ait une certaine forme d’amélioration, d’évolution ou de bonification.

Un coup dur : ma collègue de travail n’a pas réussi l’examen lui permettant de garder le poste qu’elle occupe à mon département depuis six ans maintenant. Les personnes « prêtées » d’un département à un autre (ce qui était son cas) ne pourront plus garder le poste qu’elles ont occupé, même si ça fait 20 ans qu’elles sont en poste et qu’elles font l’affaire, à moins d’avoir réussi l’examen qui a eu lieu le 10 juin dernier. Elle l’a poché, et d’aplomb, et même si je lui ai permis de mettre toutes ses chances de son côté en lui accordant du temps chaque jour pour étudier durant presque deux mois avant l'examen fatal (chose qu’elle n’aurait pas fait par elle-même si je ne lui avais pas offert cette opportunité sur ses heures de bureau).

Je suis sonnée et déconfite, mais en même temps, qu’y puis-je. Personne n’est mort, ou blessé. Je suis un peu fâchée aussi. Je considère lamentable qu’elle n’ait pas su réussir un examen qui, somme toute, est assez facile (je l’ai déjà passé sans problématique majeure). Le plus important, c’est le département. Il faut qu’il continue de « rouler » de façon adéquate peu importe ce qui arrive. Je vais mettre toutes mes chances de mon côté en étant raisonnable dans mes attentes et voir ce que les gestionnaires ont en tête afin de combler le poste.

Concernant ma collègue, malgré ses cris et grincements de dents (et les miens) rien ne pourra être fait. Elle a perdu son poste, c'est foutu. Une page de l'histoire de mon département s'est écrite, et c'est tout. Next!

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