aujourd'hui ce sera "Ils se battent comme des soldats, ils meurent comme des enfants: pour en finir avec le recours aux enfants soldats"

J'ai fini le bouquin "J'ai serré la main du diable: la faillite de l'humanité au Rwanda", hier soir. Aujourd'hui je vais aller à la bibliothèque municipale Marc-Favreau me procurer "Ils se battent comme des soldats, ils meurent comme des enfants: pour en finir avec le recours aux enfants soldats" de Monsieur Roméo Dallaire. Hier soir j'ai visionné le documentaire de Peter Raymont "Shake Hands With the Devil: The Journey of Roméo Dallaire", qui relate le voyage de Monsieur Dallaire au Rwanda pour le 10e anniversaire de la commémoration du génocide en 2004, sa visite de lieux importants et autres rencontres avec des interlocuteurs d'autrefois et quelques unes de se pensées à vif sur le terrain. Je préfère de beaucoup les livres, qui sont plus songés et plus significatifs à mon avis que ces documentaires qui ne font pas comprendre grand-chose. Mais qui sont quand même utiles, sans aucun doute pour se familiariser avec le sujet (si ce n'est déjà fait) et voir les gens en chair et en os (le major Brent Beardsley par exemple, la femme de Monsieur Roméo Dallaire, Elisabeth, etc.).

Cela m'a fait du bien de m'absorber complètement dans quelque chose qui me dépasse et qui me fait sentir davantage humaine, davantage disposée à être là pour les autres, à envisager la vie de façon différente et d'approfondir mon besoin de connaissances d'enjeux importants. Être moins conne, finalement. Pour être prête, un jour, à donner. Certainement plus que je ne le fais maintenant (qui s'assimile au zéro absolu). 

J'ai reçu à souper ma fille et son amoureux hier soir. Cela s'est extrêmement bien passé. J'étais relax et de bonne humeur, ma fille aussi, et son amoureux un peu lunatique, pas tellement énergétique, mais je ne le connais pas assez pour juger. On dit que c'est important la famille. Et bien, je veux être une famille. C'est à moi de jouer, je suis la mère, celle qui amène autour d'elle ses petits, qui les gâte et les aime sans condition. Je vais faire de temps en temps ces petits soupers sans fla-fla, cela fait plaisir à ma fille (et je sens que c'est mon devoir de le faire).

Commentaires

Articles les plus consultés