premier dimanche de ma nouvelle vie

J'ai passé la première fin de semaine de ma nouvelle vie à faire des trucs ménagers qui m'ont aidée, je dirais, à me sentir occupée, donc peu préoccupée. En fin de journée hier, petit spleen, endormissement à moitié réussi dans mon fauteuil de lecture déplacé dans la pièce salon-cuisine, début d'un livre de jeunesse de Georges Simenon "Les trois crimes de mes amis", extrêmement glauque je trouve, et écoute du premier épisode de la série québécoise "Victor Lessard", recherche d'effets sordides, pas top. J'ai texté la petite une couple de fois, elle répond, c'est bon signe. Je suis allée porter des livres d'enfants et des jeux de société de ma petite qui n'en voulait plus à la fabrique de l'église à côté de chez moi, j'en ai profité pour aller méditer un peu sur un banc de cette église (miraculeusement ouverte), qui n'a rien d'opulent, est dépouillée de toute forme d'éclat et de lustre, de couleur caca d'oie et dont le plafond s'écaille par endroits. Triste. 

Le silence absolu chez moi le soir, et en ce moment lundi matin 7h55, est un peu épeurant. Normalement je trouve que le silence vaut son pesant d'or, mais là, c'est intense, parce qu'il me rappelle ma nouvelle solitude absolue et mon questionnement sur ce que je vais en faire. La vie m'appartient en propre, personne ne peut la vivre à ma place. Je dois trouver le moyen de bien vivre cette nouvelle étape de ma destinée, alors que ma petite a définitivement quitté la maison familiale.  

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