préménopause?

Des hauts et des bas au niveau de l'humeur. Lamentable au niveau comportemental. J'ai eu des bouffées de frustration et cela a paru; disons que ma collègue de bureau en a entendu de toutes les couleurs de ma part hier (mais pas contre elle, tant mieux). Ma conversation avec un ami en fin de journée a aidé: je dois faire tout ce qui est en mon pouvoir, me forcer, me discipliner à envisager les choses de façon positive, parce que tout part de là il parait. Si je me laisse aller, je vais faire et dire des choses que je vais regretter. Et réparer les pots cassés, ça prend de l'énergie, du temps, de la volonté, de l'humilité, toutes choses que je n'ai pas en surplus. Vaut mieux garder profil bas et naviguer comme une grande sur les vagues de mes humeurs intempestives. En plus, je crois que je suis en préménopause: des signes sont apparus les derniers mois comme par exemple des menstruations davantage douloureuses et inconfortables mentalement, des cycles ovulatoires aléatoires, alors que j'ai toujours été réglée comme une horloge. Paraît que l'oestrogène et la progestérone, lorsqu'elles ne sont plus sécrétées de la façon habituelle, donnent des résultats sur l'humeur qui peuvent être très intenses chez certaines femmes. De plus la préménopause peut être plus difficile que la ménopause en tant que tel, et que ça dure environ 5 ans. Si je vois que c'est trop rock & roll, je reprendrai Celexa, même si je suis tannée de vivre "sur les pilules". Une journée de plus à vivre, une journée de plus que je dois accepter de vivre avec ses éclats de beauté, ses noirceurs, sa folie et son ennui, et moi là-dedans amenée à me tenir droite, à faire ce que j'ai à faire, à prendre mon parti, à ne pas paniquer.

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