triste et morne

Fin de semaine. Ce matin samedi le 4 novembre, je me suis réveillée vers 8h30 et levée une heure plus tard, après avoir paressé un peu, voluptueusement (ou à peu près); je suis célibataire et seule après tout... J'ai ouvert les rideaux de la chambre, fait mon lit. Mis un pied dehors. Froid. Ai enfilé ma robe de chambre, suis allée à la cuisine boire un verre d'eau du robinet et me suis préparée un café dans ma cafetière italienne. Me suis passé à l'eau et hydraté le visage, et dessiné très légèrement mes sourcils au crayon. Ai pissé. Ai parti un lavage de serviettes et autre linge de cuisine au savon et à l'eau de javel. Suis allée au bureau de ma chambre lire mon "24 Heures" en anglais et vérifié la prononciation de mots difficiles à l'aide du dictionnaire que j'ai trouvé sur internet (Cambridge dictionary). En ai profité pour vérifier mes courriels et mes comptes bancaires. Ai regardé un épisode de la série québécoise "Faits divers", décalé et amusant, sans plus, en buvant le smoothie que je m'étais préparé (épinards, kale noir, lin germé, citron, fraises congelées, canneberges fraîches, lait de soya). Ai lavé ma vaisselle, étalé mon linge sur la corde à linge, ai constaté qu'un animal a chié sur ma galerie de longues traînées de merde...., me suis demandé comment je pourrais nettoyer ça sans contaminer mon balai ou ma pelle ou mes torchons. Ai laissé faire. Me suis tartiné 4 galettes de riz entier de beurre d'arachides et les ai avalées en parcourant un magazine de décoration français emprunté à la bibliothèque (Côté Ouest). Me suis installée dans mon fauteuil avec mon café pour lire Simenon, "Il y a encore des noisetiers". Ai déposé ma tête sur un oreiller placé sur le bord du fauteuil et ai somnolé, les yeux fermés, une heure environ. Me suis levée tranquillement en respirant profondément et en faisant quelques gestes appris à mon cours de yoga abandonné l'année dernière, ai pris un verre d'eau, me suis préparé un deuxième café, ai parti un 2e lavage et me suis installée à ma table de la cuisine pour écrire mon article du jour. 

Aujourd'hui je suis triste et morne. Demain, élections municipales. C'est tout.