état d'esprit déplorable

deuil du départ de ma collègue de travail pénible et douloureux.
surcharge de travail au bureau.
anxiété naturelle décuplée face à tous les défis et problématiques que je dois surmonter seule, malgré qu'on m'a prêtée quelqu'un au bureau pour la semaine (personne que je dois constamment superviser).
grippe.
pensées obsédantes sur des catastrophes éventuelles au bureau.
pensées obsédantes sur le fait que je ne serai pas capable de tenir le coup encore longtemps.
pensées obsédantes sur le fait que je pourrais devoir prendre des antibiotiques et ainsi mettre en péril une autre de mes obsessions: celle de garder à tout prix ma flore vaginale impeccable parce que j'ai un historique de vaginites et de cystites récurrentes et ne veut pas retomber dans cet enfer.
pensées obsédantes sur le fait que la personne engagée qui est en train de passer son enquête de sécurité ne se désiste à la dernière minute comme la candidate avant elle.
pensées obsédantes sur le fait que je vais craquer s'il y a quelque chose d'inattendu qui se présente encore.
je n'ai pas fait de meeting la semaine dernière et je ne sais pas si je vais être capable d'en faire cette semaine, ce qui est la pire affaire à faire parce que cela m'éloigne de l'essentiel: mon âme.
je sens mon âme et mon esprit se détériorer.

C'est violent et tellement vide; je demande à Dieu de me donner du courage et m'aider à ne pas paniquer. Le seul remède: vivre l'instant présent, à chaque moment. Je me force. Je me force intensément à garder mon esprit clair, mes gestes cohérents, mes paroles lucides, un pas ferme, malgré tout. 

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