mon âme est une partie de Dieu (je veux le croire)

Aujourd'hui je choisis de vivre ma vie, et je veux assumer tout ce qui surviendra, avec sérénité et confiance. Je ne porte pas le poids du monde sur mes épaules, je ne suis qu'un maillon de la chaîne, un petit lien de rien du tout, une petite entité prête et déterminée à donner le meilleur d'elle-même, et à ne pas succomber à la tentation de se sentir plus ou moins bien que sa voisine dans la chaîne. Je veux que mon coeur soit pur. Je ne veux pas prétendre être autre chose que ce que je suis. Et ce que je suis, ce n'est rien d'autre en fait qu'une forme matérielle que prend ma destinée spirituelle. Il pourrait n'y avoir que très peu à dire de cette forme matérielle. Parce que le plus important c'est d'être traversé par l'amour, dans le don et la réception de cet amour. J'essaie tous les jours de me rappeler cela, que je ne suis pas si importante après tout, mais que mes gestes et pensées auront des conséquences sur ma destinée matérielle et spirituelle, et que dans ces circonstances, je dois suivre les étapes des Alcooliques Anonymes dans tous les domaines de ma vie. Je rajouterai la formidable aide que m'apporte également les Accords Toltèques qui suivent: 

Ne pas faire de suppositions

Ne rien prendre personnel

Faire toujours de son mieux

Parole impeccable

Je ne suis ni meilleure ni pire que quiconque. Si je ramène tout à des principes spirituels, c'est que j'ai trop souffert dans ma vie de n'être ni guidée ni soutenue par cette force intime qui rend la vie possible et gérable. Je veux me répéter incessamment à quel point je ne dois pas oublier ces simples principes parce que sinon mon ego pourrait reprendre toute la place et si cela arrive je suis foutue. Ce n'est pas par vertu ou pour porter un message ou pour me sentir supérieure aux autres que j'en parle, c'est pour que tout de suite, maintenant, tantôt au bureau, demain, la semaine prochaine, je ne sois nourrie que de cela et de rien d'autre. Parce que finalement tout passe, tout lasse, tout casse. Ce qui reste? L'âme. Et de mon âme je tire du sens, et de la force, parce qu'elle est en lien avec les plus fascinantes et les plus puissantes forces existantes, celles qui émanent de ce que j'appelle Dieu.