décision à prendre

Je me sens paniquer de temps en temps, mais je ne veux pas écouter ce feeling, parce que si j'y accorde ne serait-ce qu'un moment, je vais partir en vrille. Je demande à Dieu constamment de m'aider et me répète sans cesse la formidable prière: 

"Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne peux changer, le courage de changer les choses que je peux, et la sagesse d'en connaitre la différence".

Cette prière est magique, et couvre toutes mes insécurités. 

L'homme que j'ai rencontré vendredi pour le poste à occuper ne me plait pas. Obséquieux, verbo-moteur, légèrement arrogant dans sa façon joviale de se présenter et de parler, avec un bon ventre (je déteste les gros)...mais il pourrait faire la job. Le problème c'est que je sens la pression monter et que je ne veux pas faire de choix farfelu fondé uniquement sur la nécessité...

Si on l'engage, il devra passer une enquête de sécurité qui dure environ deux semaines. Ça veut dire qu'à toute fin utile, je n'aurai personne avec moi avant le 27 novembre, au mieux. Mais ça serait tout de même fantastique parce que sinon je serai seule, avec de l'aide ponctuelle seulement, et pour des semaines peut-être; dans le genre de travail que je fais ça prend quand même une certaine expérience des dossiers, et même si j'ai du staff qui vient m'aider, la grosse job sale c'est moi qui me la taperai et les journées sont courtes et les dossiers volumineux. Et je ne suis pas un robot.

Je n'ai pas encore pris ma décision concernant l'homme. et je ne sais pas ce qui va me faire pencher d'un côté ou de l'autre. C'est vraiment 50-50. Je vais appeler ma directrice ce soir afin qu'elle me guide un peu dans mes pensées, mais en même temps je ne veux pas trop l'achaler avec ça parce qu'elle est tout de même en convalescence pour l'ablation de sa vésicule biliaire....

Je suis balance ascendant balance. C'est tout dire. Avant de prendre une décision, ça me prend beaucoup de temps, je tergiverse énormément, et dans le cas qui nous occupe, je crains que l'urgence et la précarité de la situation au bureau ne me fasse prendre une décision émotive, basée sur la peur d'être trop dans la merde, alors que ce candidat n'est certainement pas mon premier choix.

Nous sommes dimanche, 15h30, ma collègue de travail et ses petites sont parties, j'ai lavé la vaisselle, j'ai parti un lavage de linge de cuisine, j'ai un café noir à côté de moi, je ne sais pas ce que je vais faire. J'aimerais aller à la bibliothèque mais je suis sortie tantôt avec les filles et je ne crois pas retourner dehors. Il faudrait que j'appelle ma directrice mais ça ne me tente pas de parler encore du bureau. J'ai jusqu'à demain pour prendre une décision concernant le prospect. La nuit pourrait porter conseil, ou pas. D'une façon ou d'une autre, je vais devoir prendre une décision.

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