souffrance relative

Je n'ai tellement pas le goût de dire que je suis triste, etc. du départ de ma collègue prévu pour aujourd'hui 16h30. Je vais le vivre et puis c'est tout. Je n'ai pas le goût de dire que je suis grippée et que j'ai tout le temps mal au ventre parce que je vais le vivre et puis c'est tout. On vit des choses, très agréable, ou pénibles, et puis elles passent. Tout passe. Et ça passe vite. Donc... vivre tout entièrement, sans fuir. C'est difficile. La journée va être difficile.

Ma fille est venue me voir hier soir, pour des papiers qu'elle avait besoin pour ses vaccinations pour le baccalauréat en pharmacie. Elle est restée environ une heure. Elle avait besoin de parler, elle a pleuré un peu, elle n'a pas d'ami à la faculté, etc., et elle trouve ça dur. Pour le reste, elle est à peu près ok. Je lui ai réitéré le fait qu'elle n'est pas seule et que je suis là pour elle. Je lui ai glissé 100$ dans la main lorsqu'elle est partie. Un petit velours. Anyway si je ne peux pas aider ma fille à quoi ça sert de travailler comme un folle et faire des petites économies? C'est pour elle. Elle est et reste ma priorité. C'est ça être une maman, non?

20h10
Journée extrêmement difficile. Mais moins qu'un lendemain de veille lorsqu'on a passé une nuit en prison et qu'on ne sait pas si notre fille est en sécurité, et qui s'en est occupé durant notre black-out.

Lorsque je pense à cela, je relativise. J'essaie du moins.

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