48 ans, les hormones au plafond
Je manque de sexe. Je ferais n'importe quoi pour une bonne grosse queue chaude dans n'importe quel de mes orifices. Oui....bien sûr. Je ne ferai rien. Je ne passerai pas à l'action. Et je resterai, pantelante, frustrée, agonisante de désir non comblé dans mon fauteuil de lecture... jusqu'à...ma mort????
Je ne suis tellement pas moche. Je n'ai aucun problème avec moi-même (est-ce si sûr), mais l'intimité.... C'est dans ma tête que ça se passe. J'ai des hésitations, parce que...
Je ne suis pas très bonne pour draguer à jeun
Je ne trouve pas vraiment personne de mon goût à jeun
Le soir, je ne sors pas (le jour non plus)
Je ne fais que travailler comme une démonne
Je n'ai pas d'espace-temps pour des rencontres
Je ne suis pas capable de m'amuser socialement (et il n'y a pas d'occasions)
Les gars dans les meetings d'Alcooliques Anonymes sont détraqués, hautement infréquentables
Je n'aime pas les vieilles peaux moches de vieux gars supposément bien dans leur corps et dans leur peau qui finalement sentent la rance
Si je me mets à m'intéresser à un gars, je redoute que sous le pantalon il n'y ait rien qui vaille toute l'énergie que j'aurai mise à lui faire enlever
J'ai besoin d'être intellectuellement stimulée, mais les gars intellectuellement stimulants sont moches
Je ne baiserais qu'avec des jeunes mais les jeunes sont cons
Je ne peux plus baiser avec quelqu'un que je n'aime pas
J'ai un historique de douleurs vulvo-vaginales qui me font redouter la pénétration et tous les gestes liés à une éventuelle "contamination" de la zone génitale
Je veux une queue mais pas de tête... mais en réalité je ne suis pas capable d'assumer ce désir purement fantasmatique
Je veux vivre une histoire mais je sais que je ne suis pas capable de vivre une histoire
Je demande à Dieu de me donner seulement ce dont j'ai besoin; cependant je sais que je peux vivre sans baiser pour le reste de mes jours et cette idée m'afflige infiniment
Je sais que Dieu n'a rien à voir avec mon désir non comblé
J'ai toujours associé le plaisir avec les hommes avec une forme de détresse aigüe, d'une certaine façon je me sens pratiquement handicapée à ce niveau-là
Je sais que si je ne fais rien il ne se passera rien
Cela ne me tente que très minimalement de faire des effort pour me trouver un homme - une queue
Cela ne me tente que très minimalement de me mettre sur le marché de la séduction - viande fraîche
Cela ne me tente que très minimalement de me faire évaluer, jauger, scruter, questionner, etc., par des étrangers, des inconnus
Je trouve indécent les rencontres faciles
Je déteste perdre mon temps
Je déteste être déçue
J'ai peut-être une trop haute idée de moi-même, une forme d'orgueil qui m'empêche de me mettre en disponibilité
Je n'ai pas le goût de faire venir un homme dans mon appartement et qu'il laisse des traces de sa présence
Je n'ai pas le goût de m'occuper d'un homme - de ses besoins, de ses insécurités, de son passé, de ses passions, de sa famille, etc.
Je n'ai pas le goût de baiser avec un homme et ensuite qu'il disparaisse dans la nature
J'ai peur des maladies
Je redoute de retomber dans la dépendance affective - l'obsession pour un homme (addict behavior)
Peu d'hommes baisent bien, pour en trouver un, c'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin
Les femmes ne m'intéressent pas, ni sexuellement, ni sentimentalement
Payer un homme pour qu'il me fasse le jeu de la séduction et qu'il me baise; j'y ai déjà pensé, les hommes le font bien....mais c'est NON
Bref je suis mal barrée. J'ai 48 ans. Les hormones au plafond, etc. C'est tout.
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