se sentir bien, même un petit peu, c'est bon

Il est grand temps que j'aille faire un meeting. Je ressens en moi des choses mauvaises, nulles et non avenues. Pourquoi je sécrète des pensées qui me heurtent et me dévalorisent ou qui me font sentir que le monde est angoissant? (même si c'est vrai). Lorsque je délaisse les meetings, dans mon cas pour de bonnes raisons - j'étais malade et inopérante -, mon vide intérieur grandit et mes pensées se ratatinent autour de mon nombril. Comment font les gens pour vivre sans spiritualité, sans l'espoir sécrété par des pensées tournées vers une puissance supérieure qui relativise tous les problèmes humains - terrestres -, et qui anoblit le coeur. Un coeur reconnaissant, rempli de gratitude, pour tous les dons que j'ai, que nous avons, et que nous pouvons mettre au service du bien commun. Lorsque je ne fais pas de meeting, ça semble loin tout ça. Ça devient théorique, aussi inutilisable que le DSM-5 (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) pour essayer de se comprendre.

soir
Je n'ai pas fait de meeting ce midi. J'avais des frissons et ne me sentait pas bien. Il fait très humide ces jours-ci à Montréal. Je me méfie de ce temps à grippe, j'en sors à peine. Je vais donc ré-essayer d'aller à la maison de thérapie demain midi, si les astres s'alignent enfin pour que cela se fasse.

La journée a été congestionnée, mais elle a bien filé et je n'ai pas perdu les pédales. J'attends avec impatience mon nouvel adjoint. Que j'ai hâte.

Je me suis sentie bien au moins 5 secondes aujourd'hui. C'est bien.