youpi trois jours de congé

Samedi midi. Beau soleil. Frais dehors, pas plus de 18 degrés Celsius. Je ne pense pas sortir aujourd'hui, mais peut-être que je vais faire une petite visite surprise au studio de ma fille, en arpentant les relativement jolies ruelles de mon quartier (j'adore les ruelles) et récupérer ma bicyclette laissée à la station de métro et passer à la banque faire un transfert de ma carte de crédit à mon compte en banque (oui, mon manque d'argent est à ce point rendu). Me suis couchée à minuit hier soir, et levée à 11 heures  ce matin (oui). Donc théoriquement en pleine forme. J'ai fait un joli meeting AA hier soir, loin de Montréal, et j'y retournerai dans deux semaine parce qu'une membre du groupe m'a demandé de partager. L'ami avec qui je suis allée faire le meeting m'a donné des légumes biologiques: tomates de toutes les sortes et de toutes les couleurs, poivrons verts et rouges, oignons blancs et rouges, des merveilles de la nature, tellement réconfortantes. De plus, ça me permet d'économiser un peu. C'est très apprécié ces jours-ci.

Au bureau l'ambiance est un peu moche, ma collègue n'a plus que trois semaines à passer avec moi et ensuite ça sera autre chose pour nous deux. On ne m'a pas proposé de remplaçante encore, et pourtant il faudra bien en engager et former une. Peut-être est-ce un bon signe qu'il ne se passe rien encore à ce niveau-là, mais je ne pense pas. Je ne suis curieusement plus dans l'appréhension, je crois que j'ai dépassé ce cap-là, à moins que ce ne soit l'effet de la médication que je prends.

Je crois que mon Celexa 30 mg fonctionne, je ne ressens RIEN. Curieusement détachée. Le but ultime de la prise de ce médicament est d'annihiler l'anxiété et le stress, tellement invalidants pour moi. Malheureusement, ça vient aussi avec le gel des émotions. Ça n'existe pas un médicament sans effets secondaires. Néanmoins, pour l'instant, je suis prête à accepter ça, car le stress inouï me dessert trop.