la vie est ailleurs, mais où?
Lorsque je suis au bureau, je dois penser constamment à tout, mon esprit toujours en alerte. Demain je partage le midi dans un groupe AA près du bureau. Vais-je être capable de décrocher vraiment? De focuser sur l'essentiel, qui est mon rétablissement? Il le faudra, et puis c'est ce que je dois faire, alors ça ne sert à rien de m'en faire (...). Le contraste est saisissant entre mes fins de semaine larvaires et tous les défis que je dois surmonter durant la semaine. Mais n'est-ce pas le lot d'une existence humaine, de réaliser des choses, d'en dominer d'autres, et de se recroqueviller dans son fauteuil lorsque le corps et l'esprit lâchent. Je ne peux pas me rebeller contre ça (le puis-je?), c'est la vie que je me suis choisie après tout (l'est-ce vraiment?).
Je me suis tapée un Simenon hier, "La prison", pas fameux, très alambiqué, et je n'ai pas compris la psychologie du protagoniste principal. Peut-être est-ce ma fatigue qui m'a empêché de tout bien comprendre? Anyway, je ne vais pas m'attarder davantage sur ce bouquin et en commencerai un autre ce soir (si ma journée ne m'a pas lessivée jursqu'à l'os). Quelque chose d'un peu plus sérieux?
Je prie Dieu afin qu'il me donne le courage de faire du mieux possible ce que j'ai à faire tout en restant disponible aux autres et à la vie. De ne pas me limiter au monde matériel, mais d'entrevoir l'essentiel, qui est ailleurs.
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