mon désir d'écriture: un fantasme?
Ai fini tard le boulot hier (19 heures), en temps supplémentaire, ça va me faire un peu plus d'argent. Jamais de trop il va s'en dire. Le travail est tellement prenant néanmoins que ça ne me laisse pas de temps pour réfléchir à mon hypothétique projet d'écrire "quelque chose" de significatif, de méditer là-dessus, mais je me fais probablement des idées: que je sois occupée ou pas ne change rien: rien ne monte, rien ne m'inspire réellement. Et ça fait des années que ça dure. Ce qui me vient en tête et est complètement surréaliste c'est que je me dis que si je ne travaillais pas, si je n'avais pas de famille que je pourrais affecter ou blesser, je pourrais me lancer dans l'écriture sans barrière et sans obstacle (cette peur de perdre mon travail ou l'estime de ma famille), mais c'est un leurre, parce que cela me donne une autre bonne raison de ne rien faire, de procrastiner, encore et toujours. Mais j'ai tellement l'impression que ce qui pourrait sortir de ma plume est lié fondamentalement à mes expériences et au monde réel qui m'entoure avec des vraies personnes de chair et de sang, que nécessairement cela me mettrait dans un situation impossible. Comme si nécessairement ce qui sortirait serait négatif, et que rien d'autre ne peut être envisagé. Comme s'il était certain que ce qui émane de moi est noir et destructeur, pour ma réputation ou celle de gens que j'aime. Il y a aussi cette pudeur à me montrer à vif, sans protection. À sauter dans le vide vertigineux de la précieuse perte de mon anonymat. Serait-ce utile? Nécessaire? Je crois que oui.
Il faut vraiment que je continue cette réflexion "sérieuse" sur l'écriture. Que je creuse encore et toujours mon désir, ou mon absence de désir (lié à un "idéal" qui n'existerait qu'à titre de fantasmagorie éveillée).
Il faut vraiment que je continue cette réflexion "sérieuse" sur l'écriture. Que je creuse encore et toujours mon désir, ou mon absence de désir (lié à un "idéal" qui n'existerait qu'à titre de fantasmagorie éveillée).
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