sommeil maudit

Je crois que c'est une mauvaise idée de me coucher à pas d'heure la fin de semaine (même si c'est tellement bon de ne se coucher et de ne se lever que lorsque je suis prête et disposée à le faire, sans contrainte), parce que la semaine mon système est dérangé, j'ai de la difficulté à me coucher le soir, et je ne parle pas des matins qui sont pénibles. Constat: j'ai besoin d'au moins 9 heures de sommeil pour être en forme. Autre constat, si je me couche sans que biologiquement je ne sois prête à le faire, je cherche le sommeil et gruge d'autant sur le temps alloué à cette activité, et le matin je suis claquée. Troisième constat: je suis, disons, programmée biologiquement pour ne pas être capable de dormir avant minuit, et me lever avant 8 heures. C'est ce qui fait que, dès que l'occasion se présente, je me glisse dans un horaire qui me sied tellement mieux. Mais ensuite j'en paie le prix. Comme pour plein d'affaires, la recherche d'un équilibre est difficile, et la réalité est qu'on ne l'atteint que rarement.

Joyce Carol Oates se discipline à mort pour un paquet de trucs liés à son Art, mais en fait je crois que si elle avait besoin de 10 heures de sommeil par nuit pour être efficace (au lieu de son 4-5 heures), elle n'aurait pas le choix de se plier à cet horaire. Elle écrirait moins, ou moins bien, qui sait. Néanmoins, avoir besoin d'autant de sommeil pour survivre à ses journées est limitatif et contraignant. Est-ce que tout le monde est en carence de sommeil? Est-ce mauvais pour la santé d'être en carence de sommeil, à long terme? Est-ce que ça induit une diminution de l'espérance de vie, ou altère "seulement" la qualité de vie? Est-ce que je ne devrais pas m'habituer à dormir moins, plutôt que passer mes week-end à récupérer les heures de sommeil manquantes de la semaine?

Commentaires

Articles les plus consultés