j'ai changé mais ce n'est pas par vertu
Je viens de prendre un comprimé d'antihistaminique de Bayer pour les démangeaisons au cou, au décolleté et au visage qui ne lâchent pas ce matin. Le pharmacien me l'a recommandé. De plus, je me suis badigeonnée de crème à la cortisone sur le cou parce que ça gratte tellement. Au moins j'ai dormi un bon 11 heures. Il semble que j'en avais vraiment besoin. Ça ne change rien à rien, sauf que je ne suis pas fatiguée et inopérante, ce qui est excellent. Tout ce qui est bon est bon à prendre. Même si ce n'est qu'une bonne nuit de sommeil. Disons que ces jours-ci je ne suis pas très exigeante face à la vie. Parlant de dormir, je me demande si je ne devrais pas me procurer une enveloppe protectrice anti-acariens pour mon matelas. Why not. Je veux mettre toutes mes chance de mon côté. Bref. Une bonne nuit de sommeil sans interruption me permet de garder mon calme, de ne pas virer sur le top, de prendre les choses une à la fois, lorsqu'elles surviennent, de gérer (...), de ne pas paniquer...Je n'ai tellement pas d'autre objectif que celui de juste être normalement ou passablement bien que je n'ai aucun projet de lecture ou d'écriture en vue. Je ne suis qu'un corps. C'est tellement loin de mes rêves ou mes ambitions d'antan, même si tout est resté en latence, en jachère, au cours de toutes ces années passées où finalement je n'ai rien fait d'autre que d'essayer de garder le contrôle, et d'essayer de sortir de mes patterns d'auto-destruction (...).
J'ai parlé à ma soeur hier. Une belle et bonne conversation pleine d'amour. Que je suis heureuse de cela. De pouvoir lui dire que je l'aime. Sans chichi... Je change, mon regard sur la vie et les gens change. C'est le temps qui fait son temps, et la souffrance et tous les emmerdements de la vie qui font que j'ai davantage d'humilité, que je chéris ce qui est juste et bon. Je ne cherche plus le trouble. Je ne cherche pas à avoir raison. Je prends davantage les autres comme ils sont. Qui je suis pour juger d'ailleurs. Je veux juste être bien et faire se sentir bien les gens qui m'entourent. Pour cela, je crois que toutes les petites épreuves que je traverse ne sont pas inutiles. Elles me ramènent à l'essentiel, disons. Elles ne sont pas utiles en soi mais peuvent être l'occasion de l'apprentissage d'une forme d'humilité. Et il est dit que ce qui ne tue pas rend plus fort (...). Je n'ai aucune énergie pour me rajouter des problèmes. J'en ai assez comme ça. Je veux juste être bien, être utile, et partager ce que j'ai à partager. Et vivre en bonne intelligence avec ceux qui traverseront mon chemin. Rien de tout cela n'est bien glamour. Mais la vie n'est pas glamour. J'ai maintenant les deux pieds sur terre. À presque 48 ans je peux dire que je suis rendue une adulte. Les illusions éthérées de mon adolescence se sont évanouies. Il y a quelque chose qui est en train de se passer. C'est à moi de prendre le "lead". Personne d'autre ne peut le faire à ma place. Et je veux vivre.
J'ai vraiment changé. Je n'étais tellement pas comme ça avant.
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