tout va imparfaitement bien
AM
Il semble que, similairement au choc post-traumatique, le stress aigu, débilitant, puisse devenir quelque chose qui, passé un certain stade ou niveau, occasionne des ravages qui ne peuvent plus être jugulés facilement, comme si il n'y avait plus moyen de revenir en arrière, ou comme avant. Ce que je veux dire, c'est que lorsqu'un certain niveau de stress a été atteint (propre à chaque personne), il y cet espèce de phénomène qui fait qu'on est de moins en moins capable de le gérer facilement au fil du temps. Je l'ai en moi, ce stress qui démarre en trombe et qui ne diminue pas, même avec toute la volonté du monde. Il se déclenche, et là il part en vrille. Je peux être dans un état de stress permanent, même si la source initiale de stress a disparu, et que j'essaie de gérer. C'est ce que je vis (encore) en ce moment. Il me semble que je n'étais pas comme ça avant (jeune). Que je gérais mieux. On dirait que je vis de plus en plus mal avec le stress. Il s'infiltre en moi et me donne des douleurs physiques, comme si de l'acide circulait dans mes veines. Et lorsque cette sensation d'acide s'insinue en moi, un rien peut aggraver cet état. Et un rien déclenche la poussée acide.
Il semble que, similairement au choc post-traumatique, le stress aigu, débilitant, puisse devenir quelque chose qui, passé un certain stade ou niveau, occasionne des ravages qui ne peuvent plus être jugulés facilement, comme si il n'y avait plus moyen de revenir en arrière, ou comme avant. Ce que je veux dire, c'est que lorsqu'un certain niveau de stress a été atteint (propre à chaque personne), il y cet espèce de phénomène qui fait qu'on est de moins en moins capable de le gérer facilement au fil du temps. Je l'ai en moi, ce stress qui démarre en trombe et qui ne diminue pas, même avec toute la volonté du monde. Il se déclenche, et là il part en vrille. Je peux être dans un état de stress permanent, même si la source initiale de stress a disparu, et que j'essaie de gérer. C'est ce que je vis (encore) en ce moment. Il me semble que je n'étais pas comme ça avant (jeune). Que je gérais mieux. On dirait que je vis de plus en plus mal avec le stress. Il s'infiltre en moi et me donne des douleurs physiques, comme si de l'acide circulait dans mes veines. Et lorsque cette sensation d'acide s'insinue en moi, un rien peut aggraver cet état. Et un rien déclenche la poussée acide.
Comme ce matin, je sens cet inconfort physique, avant même que la journée ait démarré pour de bon.
PM
19h44, journée triste, ma collègue se cherche un autre travail ailleurs. Elle a envoyé son curriculum vitae à une organisation près de chez elle, pour un travail de quatre jours par semaine davantage rémunéré que ce qu'elle a maintenant. Elle serait bien folle de ne pas chercher ailleurs, alors qu'elle est traitée à coups d'humiliation depuis juillet par l'organisation qui nous emploie. Mais ça m'a fait un coup, surtout lorsqu'elle m'a demandé de vérifier les fautes d'orthographe de sa lettre de présentation. J'ai eu envie, un millième de seconde, de saboter le texte en y ajoutant quelque chose de décourageant pour un futur employeur mais je me suis reprise, effarée de constater à quel point sa perte m'affecte profondément et que je serais prête à quelques extrémités coupables pour ne pas la perdre.
J'ai fini à 15h30, incapable de rester plus longtemps au bureau. J'ai fait des courses en vue du repas que je vais préparer afin de recevoir ma fille et son amoureux pour souper demain soir. Nous mangerons un riz sauce à la viande épicée, des pommes de terre grillées au four, une salade de poivron à la grecque et un carré aux framboises pour dessert. J'ai hâte, ça va me faire du bien de voir ma petite, et son copain est tellement low profile qu'il n'engendre aucun stress chez moi. Ça va être relax.
Je suis très fatiguée. Je suis dans un drôle d'état. Ça pourrait être bien pire, à n'en pas douter. Mais Dieu que j'aimerais qu'un homme viril, jeune, beau et intelligent me serre dans ses bras pour une nuit, seulement une nuit (...), et me dise que je suis parfaite et que tout est parfait.
PM
19h44, journée triste, ma collègue se cherche un autre travail ailleurs. Elle a envoyé son curriculum vitae à une organisation près de chez elle, pour un travail de quatre jours par semaine davantage rémunéré que ce qu'elle a maintenant. Elle serait bien folle de ne pas chercher ailleurs, alors qu'elle est traitée à coups d'humiliation depuis juillet par l'organisation qui nous emploie. Mais ça m'a fait un coup, surtout lorsqu'elle m'a demandé de vérifier les fautes d'orthographe de sa lettre de présentation. J'ai eu envie, un millième de seconde, de saboter le texte en y ajoutant quelque chose de décourageant pour un futur employeur mais je me suis reprise, effarée de constater à quel point sa perte m'affecte profondément et que je serais prête à quelques extrémités coupables pour ne pas la perdre.
J'ai fini à 15h30, incapable de rester plus longtemps au bureau. J'ai fait des courses en vue du repas que je vais préparer afin de recevoir ma fille et son amoureux pour souper demain soir. Nous mangerons un riz sauce à la viande épicée, des pommes de terre grillées au four, une salade de poivron à la grecque et un carré aux framboises pour dessert. J'ai hâte, ça va me faire du bien de voir ma petite, et son copain est tellement low profile qu'il n'engendre aucun stress chez moi. Ça va être relax.
Je suis très fatiguée. Je suis dans un drôle d'état. Ça pourrait être bien pire, à n'en pas douter. Mais Dieu que j'aimerais qu'un homme viril, jeune, beau et intelligent me serre dans ses bras pour une nuit, seulement une nuit (...), et me dise que je suis parfaite et que tout est parfait.
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