attendre le bon moment, c'est quand?
Je suis un peu embêtée. Ma collègue va quitter le bureau. Une nouvelle personne la remplacera. J'ai pour projet de demander un transfert et de déménager à la ville de Québec, lorsqu'il y aura un poste de professionnelle qui se présentera et pour lequel je postulerai (et pour lequel je serais engagée éventuellement....ce qui n'est pas de la tarte). Ce peut être un processus s'échelonnant sur plusieurs mois. Mais je dois avertir mes gestionnaires de cela, je crois, afin d'obtenir d'eux un éventuel coup de pouce. On m'a fait comprendre récemment que ce genre de coup de pouce de l'administration était possible et pouvait aider réellement de façon concrète dans l'évolution de sa carrière, lorsqu'on a un très bon dossier, d'excellents rapports avec l'administration et le souhait de servir le gouvernement de façon plus marquée, ce qui est mon cas.
Le problème, c'est que ce n'est tellement pas le bon timing. Ça ne pouvait pas tomber au plus mauvais moment. Le message que ça va transmettre c'est de la mauvaise foi, i.e., en démontrant à l'administration que je n'accepte pas le départ de mon adjointe et pour cette raison je demanderais un transfert. Ça donne à penser tout autre chose qu'une décision mûrement réfléchie (...), et le sens du fair-play. Et c'est cela qui m'embête grandement. Le pire, c'est que ce n'est pas pour cette raison, bien au contraire (je suis le genre de personne à agir de la façon la plus raisonnable qui soit en mettant en balance tous les tenants et aboutissants d'un projet). Le meilleur réflexe serait d'attendre que tout se calme au bureau, que ma nouvelle adjointe soit formée et que les choses se soient calmées. Mais je ne veux pas attendre ad vita aeternam non plus.
Il y a le pire moment, le mauvais moment, et le bon moment. Là, on est dans le pire, à moins que je ne me trompe?
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