répit

Répit de deux mois concernant ma collègue de travail. Nous passerons ensemble les deux gros mois super occupés d'août et de septembre et après...Dieu seul le sait, mais on a un répit. N'est-il pas recommandé de vivre d'espoir. Pas dans le zazen bien sûr, mais dans la vie ordinaire, ça aide. Et ça n'empêche pas de vivre le moment présent non plus. Donc, je me réjouis fortement de cela. Je vais dormir un peu mieux disons.

Je suis allée voir ma petite tantôt, sur invitation bien sûr, à son petit studio. C'est clean, et je ne suis pas surprise de cela. Même si à la maison avec moi c'était une toute autre paire de manche côté ménage et ordre. Je savais que dans ses petites affaires elle garderait probablement les choses sous contrôle. En fait, non, je ne le savais pas, je n'y avais pas pensé, compte tenue qu'à partir du moment où elle est partie, qu'elle ramasse ses trucs ou qu'elle collectionne les insectes de type cafards et autres punaises de lit ne m'a plus fait un pli sur la différence. Chacune sa crasse et ses objectifs de vie. Ça semble monstrueux cette indifférence mais vraiment non. Je ferais n'importe quoi pour cette enfant, jusqu'à ma mort et même au-delà, si cela se peut. Mais concernant la façon qu'elle choisit de vivre, je ne tiens pas à me mêler de ça et je crois que c'est la meilleure attitude à avoir comme maman d'une jeune femme de 21 ans qui a choisi de vivre sa vie de son côté. Elle sait que je suis là pour elle. Aucune raison pour que j'ambitionne davantage que le rôle de présence rassurante que je suis dorénavant pour elle. Je reste tout à fait disponible, mais à l'écart. En périphérie. Et le portefeuille bien ouvert.