pensées positives de la journée (ça ne durera pas)
Le fond de mon mental est bon. À moins que ce ne soit le fond de mon âme. Je sens quelque chose de positif en moi, malgré tout ce qui se passe, peut-être sont-ce les lectures (assez intenses) que je fais sur la ménopause, le fait que je reste complètement branchée sur mes sentis, mes feelings, le monde autour de moi, la beauté du ciel et des arbres, et que j'essaie d'accepter la vie comme elle est, en mettant toutes les chances de mon côté. J'ai commencé à prendre des comprimés extra-forts d'Omega 3 (600 mg AEP 400 mg ADH), et mes smoothies verts (céleri, épinards, bleuets, citron, avocats, bananes, mangue, ananas, à date) sont pour moi un univers nouveau qui vient d'apparaître dans toute sa splendeur et que je vais explorer à fond. C'est fascinant comme lorsque je bois un smoothie vert je sens mon corps trépigner de joie métaphoriquement. C'est ça être en santé mentale peut-être, c'est de sentir, que malgré tout ce qui se passe à l'extérieur, l'intérieur reste stable et confiant. Et bizarrement, je sens que je peux être extrêmement triste et affligée par des événements extérieurs (le départ du bureau de ma collègue de travail et amie dans 3 semaines), mais être heureuse quand même (...).
Je dors tellement mal toutefois. C'est incroyable comme j'ai le sommeil léger. Je me retourne au moins une vingtaine de fois d'un bord pis de l'autre durant mes nuits, et je me réveille toujours un peu ce faisant. Ce n'est pas ce que j'appellerais un sommeil profond. Il paraît que lorsqu'on vieillit c'est tout à fait normal. Il faut trouver des façons de compenser. Je n'ai pas le choix, mon sommeil précaire doit être d'une façon ou d'une autre envisagé comme quelque chose de normal et naturel que je dois apprivoiser, que je dois dorénavant envisager sans virer folle.
Je me rends compte que je ne peux pas me battre et lutter et forcer, que ce n'est jamais une solution concevable et réaliste. La bonne attitude serait d'être attentive à ce qui se passe, de suivre le mouvement, et de l'accepter, d'être créative dans la recherche d'avenues ou de solutions possibles, ou d'avenues non encore explorées. Ça serait être dans l'ouverture d'esprit, la curiosité, la dépersonnalisation de sentis qui appartiennent à l'expérience d'être un humain et que par conséquent je partage entièrement avec le reste de l'humanité. C'est d'accepter de n'être pas une victime des autres et des événements et du temps qui passe et des occasions ratées et des décisions prises précipitamment dans la crainte de ce qui pourrait arriver et pour lequel on n'a pas de foi.
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