la grâce d'être utile pour notre enfant

Cette nuit à 4 heures ma fille m'a téléphonée en larmes pour me dire qu'elle faisait de la fièvre, qu'elle avait mal aux jambes, qu'elle ne savait pas ce qu'elle avait, et elle pleurait à fendre l'âme la pauvre chère enfant. Je me suis habillée en vitesse, ai ramassé tout ce qui m'apparaissait utile, ma trousse de toilette, des sous-vêtements de rechange, de l'argent, mes cartes, deux thermomètres, toutes sortes de pilules et d'onguents et une bouillotte, et 5 minutes plus tard j'étais sur ma bicyclette en direction de son studio. Son copain était là (éméché par une virée entre potes mais lucide) et la pauvre enfant était dans le lit, pantelante et bouillante. J'ai pris sa température mais ce n'était pas si pire (normalement elle est dans les 36 degrés et là c'était 37.5 avec un des thermomètres et 37.2 avec l'autre (...)). J'ai appelé la ligne Info-Santé, l'infirmière était super gentille, elle a parlé à la petite, je lui ai parlé, et finalement il a été décrété que son état n'était pas critique au point de l'amener à l'urgence, elle nous a tout simplement recommandé de vérifier l'évolution de son état après une première prise d'ibuprofène 400 mg. Je suis restée jusqu'à 6h30, et déjà la fièvre avait baissé d'un degré et l'enfant était joliment plus animée. L'amoureux est resté avec elle et je suis repartie, soulagée, sur ma bicyclette dans les rues de Montréal pour une fois hyper tranquilles, vides et étrangement belles avec cette lumière tendre de l'aube naissante. Je me suis recouchée dans mon divan et ai somnolé jusqu'à 10 heures (je dors tellement mal ces jours-ci), contente et soulagée. En me recouchant j'ai pensé que j'étais tellement privilégiée d'avoir la chance d'être là pour ma fille, et mieux encore que si elle avait besoin de moi lorsque ça n'allait pas elle sentait que j'étais la seule et unique personne en qui elle pouvait vraiment se fier. J'ai remercié Dieu pour toutes ces grâces....

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