être forte, comme on dit

Pas capable de me lever ce matin, je vais arriver au bureau vers 10h30, j'ai des tonnes d'heures de maladie d'accumulées anyway. Et je ne mets pas ma collègue dans la merde, je l'ai avertie, etc. Je me sens tellement triste par le départ imminent de celle-ci. Ça va probablement tourner autour du 10 novembre. C'est demain, genre. Cela m'affecte inconsidérément. Je ne peux rien faire. Que montrer mon support. Être forte, comme on dit. Je vais m'organiser néanmoins, pour qu'ensemble, le département et moi, on puisse lui offrir un beau cadeau de départ et une belle grosse carte signée par tout le monde. C'est le moins que je puisse organiser. À partir du moment où j'ai commencé à comprendre (pour la millième fois peut-être), que nous ne pouvions rien faire pour la garder en poste, je me suis dit que ça serait une bonne idée de lui faire un cadeau de départ. Mais en faisant ça, c'est comme si je retournais davantage le fer dans la plaie. Je ne peux pas faire comme si cela n'arriverait pas et l'ignorer. Ou tenter de ne pas y penser. Ça va arriver et puis c'est tout. Et je dois m'organiser pour que son départ soit quelque chose qui soit souligné par tout le monde. Afin que dans le moche, il y ait quelque chose de bien qui sorte.

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