don de Dieu

Et bien, la pilule pour dormir a fait son effet, merci mon Dieu. Le problème, c'est que je me réveille trempée. Très désagréable. Je ne peux quand même pas changer ma literie toutes les nuits. Ce que je fais, c'est que je pendouille mes couvertures durant la journée sur des crochets et ça sèche. Une ou deux fois par semaine, je lave tout. C'est sur que dormir nue sur une planche en bois règlerait le problème (...), mais je ne suis pas rendue à de telles extrémités. Au moins je dors seule, je ne fais pas chier personne avec mes transpirations et autres sueurs nocturnes peu appétissantes. 

Hier j'ai reçu ma nièce de 9 ans au bureau. Quelle jolie et aimable et ravissante enfant. Nous avons fait les folles (entre deux urgences) et nous nous sommes bien amusées. Je n'ai vraisemblablement pas perdu mon âme d'enfant. Je suis encore vraiment bébé. La petite aime bien ça. Je suis plus folle qu'elle et j'adore la faire rire et la faire courir partout. Que de joie! J'ai dit à ma soeur qu'elle peut me l'amener n'importe quand. 

Ma fille se nourrit mal et il semble qu'elle soit souvent malade ces derniers mois. Je lui ai procuré un coupon cadeau de 150$ chez IGA pour qu'elle puisse se gâter un peu. Je crois que je vais récidiver de temps à autre lorsque je pourrai me le permettre. Elle a besoin de toute ses forces et je ne veux pas qu'elle économise pour la nourriture. Je veux qu'elle se sente à l'aise d'acheter viande, fruits et légumes en quantité sans qu'elle ne fasse de trop grandes restrictions côté argent. C'est le moins que je puisse faire. Le plus important c'est que quoi qu'il arrive, je sois en mesure d'être assez allumée et ouverte d'esprit pour faire ce que j'ai à faire lorsque c'est nécessaire, et de prévenir les problèmes, si je peux le faire. Et même si nous ne vivons plus ensemble, je sens que je suis entièrement liée à elle et responsable, d'une certaine façon, de son bien-être. Nos enfants sont toujours nos enfants, jusqu'à ce qu'on crève. Concernant cela, je suis bien heureuse, parce que cela voudra dire que j'aurai, d'une certaine manière, arrêté l'espèce de malédiction qui règne chez les femmes de ma famille, celle des mères indignes de génération en génération. J'ai arrêté le processus. Dieu m'a donné ce cadeau et ce don qui est celui d'être en mesure d'avoir la capacité de me laisser traverser par l'amour, dans l'action de donner et de recevoir de l'amour. Et ma fille peut en bénéficier. Et elle saura en faire profiter ses enfants, si elle en a, si elle n'empêche pas le don de se manifester.