ghosting chronique
Hier un cher ami que je ne côtoie plus m'a textée: je lui ai répondu de façon anodine en lui envoyant une photo de ma chatte (entre autres); il ne semble pas avoir apprécié, et n'a plus continué la conversation. Ça ne me tentait pas de l'entendre parler de lui sans cesse et toujours; c'est sa façon d'être, que j'ai beaucoup aimée à une certaine époque, mais qui aujourd'hui me parait complètement inintéressante et très égocentrique, comme si lui seul existait... C'est mon problème avec les êtres humains, je me tanne à un moment donné du style d'une personne, c'est comme si j'avais fait le tour et que dorénavant je n'étais plus capable de l'endurer une minute de plus. Je ne crois pas qu'il faille généraliser dans mon cas, mais c'est quand même ce qui arrive la plupart du temps avec mes relations. À un moment donné, je fais ce qu'on appelle communément du "ghosting": je disparais tout simplement de la carte. Il y a une couple d'années, j'étais sur Facebook, on m'a reprochée de visiter les amis sans laisser de commentaires comme une voyeuse (sic); je me suis désinscrite, dégoûtée. Je n'y suis plus retournée et ne m'en porte pas plus mal. Mais je crois que je rate des occasions, ça c'est sûr, notamment en ce qui a trait à la famille. Je n'arrive pas à tisser des liens serrés, je ne fais pas d'efforts en ce sens. Je suis et reste une sauvage, semble-t-il. Je suis loin de l'assumer, c'est ça mon problème.
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