les hormones puissance mille

Ma journée a commencé par un appel de ma fille à 9 heures ce matin. Je suis allée chez elle lui porter un concentré d'eucalyptus à inhaler pour son rhume, ainsi que des petites soupes aux légumes. Elle n'a pas aimé la sorte de soupe, je suis retournée à l'épicerie. Finalement, après maintes pérégrinations, je suis revenue à la maison à 13 heures, par moins 20 degrés Celsius (aucun problème avec ça, en passant). Je me suis fait deux toasts au beurre de peanuts, et je me suis bottée le cul pour aller au centre-ville chercher une carte-cadeau chez Lululemon pour compléter le cadeau que je vais lui faire demain soir au resto où je l'ai invitée avec son amoureux. J'en ai profité pour me gâter un peu: un rouge à lèvres Chanel (qui m'a finalement déplu au maximum et que j'ai écrabouillé et jeté tantôt dans la poubelle de la cuisine dans un moment de rage spontanée (?!?!)), et 4 chandails de chez Simons avec le restant d'argent de la carte-cadeau que j'ai reçue pour ma fête de mon ami AA, le bienheureux A.

J'ai mal filé toute la journée. Cela a commencé hier après la visite de mon amie pour le petit dîner que je nous avais concocté. Pour aucune raison connue, je me suis sentie horriblement vide et sans aucun espèce d'intérêt pour absolument rien après que nous nous soyions laissées, et cela n'a pas changé depuis. De plus, je suis ballonnée, inconfortable. Mais ça, je suis habituée. Je suis convaincue que ce changement d'humeur est dû aux hormones. 26 jours depuis mes dernières règles. Ceci peut expliquer cela. 

Ce qui est chiant avec les hormones, c'est qu'il ne sert pratiquement à rien de faire une introspection, ou envisager une réflexion sur son état; il semble que lorsque les hormones sont en jeu, il faut laisser le temps faire son temps et ne pas s'en faire plus que ça. Ça réduit au minimum l'intensité des questionnements et mises au point qu'on peut et doit faire sur sa vie lorsque en fin de compte ce n'est que du chimique qui se fait aller. Ça me fait chier de n'être qu'une femelle enragée qui souffre de sautes d'humeur et autres soubresauts de l'âme pour un foutu dérèglement des oestrogènes et de la progestérone. Que c'est banal. Que ça me fait chier. Si ces maudites hormones me font devenir autre le trois quart du temps, qui suis-je finalement? C'est qui la vrai personne?

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