la vie, ce n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit
Nous sommes le 24 décembre et je suis en congé depuis deux jours. C'est merveilleux. Petits désagréments néanmoins. Je n'arrive plus à dormir sans zoplicone, donc je n'arrive plus à faire mes merveilleuses petites siestes de l'après-midi. J'aimais tellement ça, et je n'y ai plus accès. Une autre chose à accepter, à intégrer comme faisant partie du passé et qui pourrait avoir disparu à tout jamais (...). Après ça on se demande pourquoi les vieux sont nostalgiques. Et bien, c'est parce que, de jour en jour, ils perdent tout. Une chose à la fois, tranquillement pas vite, de façon irrémédiable, les trucs les plus évidents, considérées comme étant normaux, acquis et naturels disparaissent. Cela avait été donné gratuitement, on n'y pensait jamais et tout à coup ça nous est retiré. Paradoxalement, ça donne davantage de valeur à ce qui reste (...). Et pourtant je ne suis pas VIEILLE. Mais je me sens souvent comme tel. Surtout depuis le début du dérèglement de mes cycles menstruels, il y a environ un an.
Mon ventre. Il est déréglé, extrêmement fragile. Je suis persuadée que c'est lié aux fluctuations d'hormones de la périménopause. J'accepte. Je prends des aliments facilement digestibles et prends au besoin des anti-spasmodiques, des anti-gaz, des anti-douleurs. Depuis deux semaines ce sont les nausées qui sont apparues. Je n'ai aucun doute qu'elles sont liées également aux fluctuations d'hormones de la périménopause. Hier, je suis tombée sur un site où de gentilles dames de mon âge sont prises avec cette réalité et cherchent des solutions à ces horribles nausées invalidantes, accompagnées ou non d'autres symptômes de la ménopause. Et bien, en gros, il paraît que le gingembre sous toutes ces formes et une des solutions naturelles les plus préconisées. J'avais déjà commencé à gober du Gravol à base de gingembre (ça marche). Aujourd'hui, je vais aller m'en procurer du frais au supermarché (pour faire du "ginger tea") et je vais aller voir ce qu'il y a sur les tablettes de la pharmacie. Au moins, il y a des trucs que je peux faire, de façon naturelle. Cela m'encourage beaucoup. Rien de pire que d'être dans la noirceur et l'impuissance.
Mon ventre. Il est déréglé, extrêmement fragile. Je suis persuadée que c'est lié aux fluctuations d'hormones de la périménopause. J'accepte. Je prends des aliments facilement digestibles et prends au besoin des anti-spasmodiques, des anti-gaz, des anti-douleurs. Depuis deux semaines ce sont les nausées qui sont apparues. Je n'ai aucun doute qu'elles sont liées également aux fluctuations d'hormones de la périménopause. Hier, je suis tombée sur un site où de gentilles dames de mon âge sont prises avec cette réalité et cherchent des solutions à ces horribles nausées invalidantes, accompagnées ou non d'autres symptômes de la ménopause. Et bien, en gros, il paraît que le gingembre sous toutes ces formes et une des solutions naturelles les plus préconisées. J'avais déjà commencé à gober du Gravol à base de gingembre (ça marche). Aujourd'hui, je vais aller m'en procurer du frais au supermarché (pour faire du "ginger tea") et je vais aller voir ce qu'il y a sur les tablettes de la pharmacie. Au moins, il y a des trucs que je peux faire, de façon naturelle. Cela m'encourage beaucoup. Rien de pire que d'être dans la noirceur et l'impuissance.
J'ai fini "Le temps d'Anaïs" de Simenon (très bien), et ai commencé hier en soirée "Une vie" de Simone Veil (ce n'est pas de littérature mais c'est une femme fascinante donc...). J'ai visionné "Une vie" très beau film lent de Stéphane Brizé aussi. Basé sur le livre de Guy de Maupassant. Avec la merveilleuse phrase de la fin: "La vie ce n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit".
Hier après-midi je suis allée à la bibliothèque municipale. L'environnement était tout blanc. Il neigait doucement. Les sons étaient comme assourdis sous cet épais tapis de neige fraîchement tombée. On aurait dit que c'était un paysage parfait de Noël. J'ai eu tout à coup le coeur heureux, rempli de gratitude, pour cette beauté gratuite, pour mes jambes allègres qui peuvent aller partout, pour le silence, pour la tendresse particulière du moment. Je n'avais mal nulle part, j'étais en harmonie avec l'univers. Cela a été un beau moment. La vie, ce n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit. Il arrive qu'on oublie à quel point l'existence humaine est remplie de tous ces petits miracles, si précieux, si riches, impermanents. Lorsque ça arrive, et bien, c'est juste merveilleusement la vie, telle qu'elle est parfois, criante de beauté, de simple noblesse.
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