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vendredi am
Dernière journée de la semaine. Il y a un dîner au bureau organisé par l'administration pour souligner le temps des fêtes, je vais me mettre une jolie robe, des bas de nylon, des petits souliers vernis à bouts pointus, me faire une gentil maquillage étincelant, et je vais essayer, entre deux dossiers, de me pointer et faire bonne figure, malgré que je ne puisse pas manger la bouffe proposée (maladie coeliaque) ni boire le vin (rétablissement alcoolique). Fun!
Dernière journée de la semaine. Il y a un dîner au bureau organisé par l'administration pour souligner le temps des fêtes, je vais me mettre une jolie robe, des bas de nylon, des petits souliers vernis à bouts pointus, me faire une gentil maquillage étincelant, et je vais essayer, entre deux dossiers, de me pointer et faire bonne figure, malgré que je ne puisse pas manger la bouffe proposée (maladie coeliaque) ni boire le vin (rétablissement alcoolique). Fun!
Je dois (je veux plutôt) vivre avec ma condition, et, dans tous les domaines de ma vie, faire preuve de courage et de dignité. Après tout, je ne suis pas à plaindre, et garder le sourire et la tête haute est le meilleur moyen pour être confortable avec les autres. J'ai tellement senti, par le passé, par tous les pores de ma peau que j'étais une victime, pas question que je renfile ce rôle délétère qui m'a nui plus que je ne pourrais le dire. Maintenant, j'essaie d'assumer ma réalité sans m'apitoyer ni faire de ressentiment. Je me sens tellement mieux avec moi-même et avec les autres, et de toute façon, nous faisons partie de la grande chaîne de l'espèce humaine, je veux renforcer mes liens plutôt que les fragiliser. Je me sens responsable de l'état des liens qui m'unissent à la vie et aux autres. Je sens très fortement la vie couler en moi de façon irrémédiable, sans que rien ne l'arrête, et le temps qui passe, très vite, et ce passage sur terre être une occasion de me prêter au jeu de l'existence humaine. Tout ceci aurait pu ne pas exister, mais c'est là, et je veux, avec mes forces et mes failles, exprimer mon humanité et en jouir. Pour cela, je dois surmonter mes doutes et mes peurs, et aller de l'avant. Il n'y a pas d'autre solution.
samedi am
J'ai dormi 11 heures. J'ai mal à la tête et au ventre. Depuis 48 heures, mes intestins m'en font voir de toutes les couleurs. Je crois que c'est lié à mon cycle hormonal. Cela se manifeste par des crampes, un malaise diffus, des gargouillements inusités et parfois des gaz secs, douloureux (désolée pour les détails peu ragoûtants). Cet après-midi, j'ai plein de courses à faire. Il fait froid mais c'est correct (moins 10 degrés Celsius), je vais bien m'habiller, cela va me faire du bien de marcher beaucoup, dans les ruelles, si elles sont déneigées.
Je suis un peu déprimée. Le travail trop prenant, le départ de mon amie du bureau, mon nouvel adjoint qui est un gros crétin fini, mon manque d'affection et de sexe, criants. Pas de meetings depuis deux semaines, ça commence à paraître. Demain midi je reçois ma fille pour bruncher. Demain soir, je vais faire un meeting de Narcotiques Anonymes pour souligner les 18 ans d'abstinence de R., ma dernière histoire d'amour. Un méchant bandit devenu doux comme un agneau depuis son abstinence de toutes drogues et l'intégration de principes spirituels dans sa vie. J'ai hâte de le serrer dans mes bras. J'ai tellement besoin d'amour. Je me sens tellement sèche, ignorée.
samedi am
J'ai dormi 11 heures. J'ai mal à la tête et au ventre. Depuis 48 heures, mes intestins m'en font voir de toutes les couleurs. Je crois que c'est lié à mon cycle hormonal. Cela se manifeste par des crampes, un malaise diffus, des gargouillements inusités et parfois des gaz secs, douloureux (désolée pour les détails peu ragoûtants). Cet après-midi, j'ai plein de courses à faire. Il fait froid mais c'est correct (moins 10 degrés Celsius), je vais bien m'habiller, cela va me faire du bien de marcher beaucoup, dans les ruelles, si elles sont déneigées.
Je suis un peu déprimée. Le travail trop prenant, le départ de mon amie du bureau, mon nouvel adjoint qui est un gros crétin fini, mon manque d'affection et de sexe, criants. Pas de meetings depuis deux semaines, ça commence à paraître. Demain midi je reçois ma fille pour bruncher. Demain soir, je vais faire un meeting de Narcotiques Anonymes pour souligner les 18 ans d'abstinence de R., ma dernière histoire d'amour. Un méchant bandit devenu doux comme un agneau depuis son abstinence de toutes drogues et l'intégration de principes spirituels dans sa vie. J'ai hâte de le serrer dans mes bras. J'ai tellement besoin d'amour. Je me sens tellement sèche, ignorée.
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