parler d'écriture
Voici les écrits que j'ai réalisés à date et qui "dorment" ou plutôt ne "servent" à rien, genre, parce que je suis la seule à les avoir ressentis, ruminés, pensés, écrits, et là, maintenant, ils s'empoussièrent métaphoriquement. Je veux me mettre dans des dispositions me permettant de faire une espèce d'inventaire de toute cette écriture (pas abondante mais tangible) afin de savoir si oui ou non, j'ai une "voix". La voix étant la "musicalité", ou le rythme essentiel à tout texte qui vaut la peine d'être lu et transmis. Il y a la forme, le propos et la musicalité. Moi, ce qui m'importe, c'est la musicalité. Les textes majeurs sont ceux qui ne ressemblent à rien d'autre qu'à eux-mêmes, ils sont incomparables, uniques, singuliers, importants, et je veux savoir si j'ai la capacité de transcender les mots de façon unique, que moi seule peut réaliser. Dans une semaine, je serai en congé du boulot pour quinze jours (si Dieu le veut, et si mon adjoint est en poste comme prévu). Aurai-je le courage de faire cet inventaire, et de réfléchir de façon sérieuse à mon écriture?
Voici ce que j'ai:
- une vingtaine de cahiers Moleskine d'écrits personnels (Mon Journal) 2005-2017;
- un écrit fictif sur une héroïne parfaite, que je fantasme depuis des lustres, et que j'ai décidé de mettre en mots il y a quelques années et qui est un très mauvais texte (c'est lors de l'écriture de ce texte que j'ai su que je ne savais pas inventer des histoires);
- tous les extraits de Mon Journal, concernant un homme avec qui j'ai eu une histoire et pour qui j'ai atteint un espèce de bas-fond de dépendance affective mortifère;
- un texte sur l'ensemble de ce dont je me souviens de ma vie (2 cahiers Moleskine);
- un blogue sur la vulvodynie (candidecandida.blogspot.com);
- un texte sur ma relation avec R., l'homme de la dépendance affective;
- mon blogue actuel (egocentriqueurbaine.blogspot.com);
- 3 autres blogues que j'ai arrêtés en cours de route par manque de motivation et d'objectif (une diversité de textes ayant seulement en commun d'avoir été écrits par moi).
C'est tout ce que j'ai.
Quelques observations:
Il me semble que j'écris depuis longtemps et j'ai toujours le sentiment que je ne sais pas écrire.
Tous les jours, en arrière-plan de ma vie, je me dis que "je ne fais pas ce que j'ai à faire"; ce que je crois fortement avoir à faire étant ÉCRIRE UN LIVRE (accomplissement nécessaire).
S'il est si nécessaire que je publie un livre pour m'accomplir dans la vie, pourquoi je ne le fais pas? Sabotage, manque de confiance, peur de réussir, peur de l'échec, peur des regards extérieurs, de la confirmation fatale et définitive de mon manque de talent (alors que si je ne publie rien je ne me confronte pas au regard de l'autre et son terrible pouvoir qu'il pourrait avoir sur mon travail, et par extension, sur ma personne), peur de ne pas arriver à être publiée, peur d'être publiée et de n'avoir aucun lecteur ou si peu, peur de faire de la peine ou de décevoir ma famille, peur de perdre mon travail (réputation), peur d'être mise sur la sellette pour des mauvaises raisons, ou n'obtenir que dalle (genre tant de travail pour "juste ça").
Peut-être que le fait de vouloir être publiée fait partie d'un de mes derniers fantasmes irréalistes, qui ne s'applique pas à ma réalité lorsque j'essaie de l'actualiser dans ma vie.
Autre sentiment: si une de mes soeurs ou un membre de ma famille éloignée publiait un bouquins, je serais MORTIFIÉE.
- un écrit fictif sur une héroïne parfaite, que je fantasme depuis des lustres, et que j'ai décidé de mettre en mots il y a quelques années et qui est un très mauvais texte (c'est lors de l'écriture de ce texte que j'ai su que je ne savais pas inventer des histoires);
- tous les extraits de Mon Journal, concernant un homme avec qui j'ai eu une histoire et pour qui j'ai atteint un espèce de bas-fond de dépendance affective mortifère;
- un texte sur l'ensemble de ce dont je me souviens de ma vie (2 cahiers Moleskine);
- un blogue sur la vulvodynie (candidecandida.blogspot.com);
- un texte sur ma relation avec R., l'homme de la dépendance affective;
- mon blogue actuel (egocentriqueurbaine.blogspot.com);
- 3 autres blogues que j'ai arrêtés en cours de route par manque de motivation et d'objectif (une diversité de textes ayant seulement en commun d'avoir été écrits par moi).
C'est tout ce que j'ai.
Quelques observations:
Il me semble que j'écris depuis longtemps et j'ai toujours le sentiment que je ne sais pas écrire.
Tous les jours, en arrière-plan de ma vie, je me dis que "je ne fais pas ce que j'ai à faire"; ce que je crois fortement avoir à faire étant ÉCRIRE UN LIVRE (accomplissement nécessaire).
S'il est si nécessaire que je publie un livre pour m'accomplir dans la vie, pourquoi je ne le fais pas? Sabotage, manque de confiance, peur de réussir, peur de l'échec, peur des regards extérieurs, de la confirmation fatale et définitive de mon manque de talent (alors que si je ne publie rien je ne me confronte pas au regard de l'autre et son terrible pouvoir qu'il pourrait avoir sur mon travail, et par extension, sur ma personne), peur de ne pas arriver à être publiée, peur d'être publiée et de n'avoir aucun lecteur ou si peu, peur de faire de la peine ou de décevoir ma famille, peur de perdre mon travail (réputation), peur d'être mise sur la sellette pour des mauvaises raisons, ou n'obtenir que dalle (genre tant de travail pour "juste ça").
Peut-être que le fait de vouloir être publiée fait partie d'un de mes derniers fantasmes irréalistes, qui ne s'applique pas à ma réalité lorsque j'essaie de l'actualiser dans ma vie.
Autre sentiment: si une de mes soeurs ou un membre de ma famille éloignée publiait un bouquins, je serais MORTIFIÉE.
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